Letras de Demain c'est nous - Bigflo & Oli

Demain c'est nous - Bigflo & Oli
Información de la canción En esta página puedes encontrar la letra de la canción Demain c'est nous, artista - Bigflo & Oli. canción del álbum La cour des grands, en el genero Иностранный рэп и хип-хоп
Fecha de emisión: 23.06.2016
Etiqueta de registro: Polydor France
Idioma de la canción: Francés

Demain c'est nous

(original)
Demain c’est loin je l’sais, on m’le répète depuis hier
Depuis gamins dans nos têtes, récitent ces vers comme des prières
BTS serpillère pour la plupart d’nos potes
La fierté, cette sorcière nous nargue et referme des portes
On n’est pas dans l’même bateau, mais on navigue sur la même mer
Et si on coule, c’est la même merde pour tous, pas d’cadeau
J’peux mourir dans une seconde ou dans cinquante piges, personne sait
La réponse me paralyse, derrière la vitre j’suis coincé
On y passera tous, la faucheuse menace ce monde, à qui l’tour?
Si j’meurs demain, accroche un miroir sur ma tombe
On s’kiffe, on s’plombe, on s’quitte, on regrette dans la seconde
Qui va garder l’petit?
Qui va lui dire, personne ne s’cache dans l’ombre
Jacques Brel l’avait prédit, sacré visionnaire
J’appréhende le jour où l’mot «amour"sera plus dans l’dictionnaire
Remplis ta tête au présent, pour pas t’la prendre à l’avenir
L'école on la déteste mais elle nous a appris à savoir l'écrire
J’vois pas d’lumière au fond du couloir, eux ne pensent qu’au pouvoir
Ces corrompus remplissent les urnes avec nos mouchoirs
La politique: une boulimique de polémiques mais trop s’en servent
Pendant qu’j’me dis qu’j’ai un vie d’merde
J’râle pour du fric, d’autres vivent en guerre
Les plus paumés, s’réfugient dans la religion
Troquent leurs livres pour un fusil, le cerveau endormi par des cons
On est même plus étonné, fragiles et seuls fallait s’en douter
Parfois j’me dis qu’il faut un jour se perdre pour mieux s’trouver
Trouver, retrouver l’espoir, ensemble faire le bien
Ici mine de rien, on t’bute pour un article ou un dessin
Jamais d’accord, pauvres contre riches, juifs contres muslims
Moi ce pays j’l’adore, en mode hip-hop j’réécrirai toute l’hymne
On oublie qu’on est tous humains, trop tard
J’ai entendu un type dire «le pauvre chien"en regardant un clochard
Du haut d’la Tour de Babel, paniquée, l’Humanité se jettait
On nous a pris pour des cons, on a fini par croire qu’on l'était
Été comme hiver, on rêve d'égalité, respire
Au lieu d’lever l’poing à une manif', apprends à t’en servir
La pollution, les avions, le pétrole craché des stations
On imprime des banderoles en papier contre la déforestation
Putain d'époque je me perds, l’avenir est pas clair, et plein de barrages
Fils d’immigré, le FN m’oblige à me plaindre et cracher ma rage
L’argent nous rend bêtes, prêts à être radins même le jour du mariage
C’est la crise, sur un trottoir en ville j’ai croisé Marianne
Jalousie, hypocrisie viennent truquer l’jeu
Nos rêvent partent en fumée, c’est vrai on a joué avec le feu
Sur l'échiquier le fou s’prend pour le roi
Le cavalier s’est jeté d’la tour et la dame dit que le pion n’l’intéresse pas
Gardons l’sourire, le combat est «idien
Pour qu’les enfants des enfants des enfants d’mes enfants vivent bien
Moi ce monde, je l’aime, l’ai porté dans mon cœur tant d’fois
On fera l’bilan, sourire aux lèvres dans dix ans, même heure, même endroit
Au même endroit, la rue comme sol, le ciel comme toit
On reste là, les minutes se confondent
On n’a pas un rond, on porte des Reebok, des Nike, des Puma
On rigole entre potes en pensant à ceux qui sont plus là
L’ennui nous teste, il nous suit et il nous baise gaiement
Je prie pour qu’ce texte ne se transforme pas en testament
On enquête, au-dessus des murs des tess'
On peste, on encaisse, mais est-c'qu'on s’déteste vraiment?
Entre loups, on pense qu'à tirer notre coup
J’ai appris avec tristesse que les filles sont pas mieux qu’nous
J’ai voulu déclarer ma flamme pour étancher ma flemme
Car c’est facile de mettre un coup d’lame, plus dur de dire «je t’aime»
On oublie nos points communs, on se trouve des différences
On s’bouscule, les uns les autres sur un grand bateau qui tangue
C’est chacun dans sa famille, on n’a pas tous la même France
On s’engueule sur nos origines, en parlant la même langue
On s’regarde de travers, on s’abîme pour un rien
Dîtes au père de Marine qu’il a fait pleurer le mien
Les jeunes aiment l’interdit, plonger dans l’eau du lac
Il m’a dit qu’il votait FN, il écoutait du rap
Du rap, le rap, du moins ce qu’il en reste
Des menteurs et arnaqueurs qui se battent pour quelques pièces
Faudrait que ça s’arrête, beaucoup de nazes mais peu l’admettent
L’impression d’porter une minerve: longtemps que je n’bouge plus la tête
Alors j’ricoche pour le hip-hop, coup d’hache pour le double H mon petit pote
Faut qu’on s’taille mon gars, faut qu’on prenne le large et j’mijote
Un petit plat épicé, des rimes aiguisées
Pour scandaliser les types déguisés des murs de l'Élysée
On s’lève à midi du matin ouais c’est vrai qu’on fait tâche
La flemme d’aller en cours quand nos pères sont déjà au taf
Ouais faut qu’on s’bouge poto, v’là l’topo
Quand on s’couche eux ils s’touchent trop tôt
On s’la coule douce, c’est la lose, enfile ta blouse on y va tous mollo
La Terre, on la laisse pourrir, on la laisse mourir oui on l’sait
On l’oubliera ce soir devant l’dernier clip de Beyoncé
On ira danser sur ce sol qui se craque sous nos pas
C’est la faute des anciens, pas la nôtre, à la vôtre, ouais nous ça compte pas
Dieu si t’existes, j’crois qu’on n’a pas compris l’message
Des marres de sang, des mascarades, des massacres en masse sur notre passage
C’est ma religion d’abord, c’est la tienne qui a tort
Ils se tuent parc’qu’ils sont pas d’accord de c’qu’il y a après la mort
La mort me guette, j’avance dans son ombre
Chaque pas m'éloigne de ma mère, me rapproche de la tombe
Mais j’irai découvrir le monde, déchirer ses frontières
Les vieux m’ont dit qu’j’avais le temps, leur vie m’a prouvé l’contraire
Donc faut qu’on accélère, qu’on inspire l’air à la vitesse interstellaire
Sonnez l’alerte, et reste à terre, encore plein d’choses qui restent à faire
J’suis prestataire de ce monde, qui part en couilles
On veut tous être capitaine d’un grand bateau qui coule
Faut qu’on aille dehors encore, qu’on arrête de penser qu’aux sous
Qu’on arrête de s’tirer dessus pour essayer de faire notre trou
Qu’on prépare nos cartes, car au prochain tour, on joue
On devient tous marteau car nos vies ne valent pas un clou
Faut qu’on s’accroche mon frère, ouais, faut qu’on tienne le coup
On sera pas à genoux, on tiendra jusqu’au bout
Ça nous mènera p’t-être à rien, on le sait bien c’est fou
Mais inquiète-toi pour demain, parc’que demain c’est nous
(traducción)
El mañana está lejos lo sé, me lo han dicho desde ayer
Desde niños en nuestras cabezas, recitar estos versos como oraciones
trapeador BTS para la mayoría de nuestros amigos
Orgullo, esta bruja se burla de nosotros y cierra puertas
No estamos en el mismo barco, pero navegamos en el mismo mar
Y si nos hundimos, es la misma mierda para todos, sin regalo
Puedo morir en un segundo o en cincuenta años, nadie sabe
La respuesta me paraliza, tras el cristal estoy atascado
Todos pasaremos por eso, el segador amenaza a este mundo, ¿quién sigue?
Si muero mañana, cuelga un espejo en mi tumba
Nos amamos, nos desmoronamos, nos dejamos, nos arrepentimos en el segundo
¿Quién va a cuidar niños?
¿Quién va a decirle que nadie se esconde en las sombras?
Jacques Brel lo había predicho, sagrado visionario
Temo el día en que la palabra "amor" ya no esté en el diccionario.
Llena tu cabeza en el presente, para que no la tomes en el futuro
La escuela la odiamos pero nos enseñó a escribirla
No veo una luz al final del pasillo, solo piensan en el poder.
Estos corruptos llenan las urnas con nuestros pañuelos
Política: una bulimia de polémicas pero demasiados la usan
Mientras me digo que tengo una vida de mierda
Me estoy quejando por dinero, otros viven en guerra
Los más perdidos, se refugian en la religión
Cambian sus libros por un arma, sus cerebros dormidos por idiotas
Estamos aún más asombrados, frágiles y solo había que sospecharlo.
A veces me digo que un día hay que perderse para encontrarse mejor
Encuentra, encuentra esperanza, juntos hacemos el bien
Aquí casualmente, nos encontramos contigo por un artículo o un dibujo.
Nunca estés de acuerdo, pobres contra ricos, judíos contra musulmanes
Yo este país lo amo, en modo hip-hop reescribiré todo el himno
Olvidamos que todos somos humanos, demasiado tarde
Escuché a un tipo decir "pobre perro" mirando un trasero
Desde lo alto de la Torre de Babel, presa del pánico, la Humanidad se arrojó
Nos tomaron por tontos, terminamos creyendo que éramos
Verano como invierno, soñamos con igualdad, respiramos
En lugar de levantar el puño en una protesta, aprende a usarlo
Contaminación, aviones, escupir aceite de las estaciones
Imprimimos pancartas de papel contra la deforestación
Maldita sea la hora en que me pierdo, el futuro no está claro y está lleno de obstáculos
Hijo de inmigrante, la FN me obliga a quejarme y escupir mi rabia
El dinero nos vuelve tontos, listos para ser tacaños incluso el día de la boda.
Es la crisis, en una vereda del pueblo conocí a Marianne
Los celos, la hipocresía vienen a amañar el juego
Nuestros sueños se esfuman, es cierto que jugamos con fuego
En el tablero de ajedrez el alfil se toma a sí mismo por el rey
El caballo se ha tirado de la torre y la dama dice que el peón no le interesa
Sigamos sonriendo, la lucha es "ideal"
Para que los hijos de los hijos de mis hijos vivan bien
Yo este mundo, lo amo, lo llevé en mi corazón tantas veces
Haremos balance, sonreiremos en nuestros labios en diez años, al mismo tiempo, en el mismo lugar
En el mismo lugar, la calle como suelo, el cielo como techo
Nos quedamos allí, los minutos se fusionan
No tenemos un círculo, usamos Reebok, Nike, Puma
Nos reímos con los amigos pensando en los que ya no están
El aburrimiento nos pone a prueba, nos sigue y nos folla feliz
Ruego que este texto no se convierta en un testamento
Investigamos, por encima de las paredes de la tess'
Maldecimos, cobramos, pero ¿realmente nos odiamos?
Entre lobos, solo pensamos en disparar
Aprendí con tristeza que las chicas no son mejores que nosotras
Quise declarar mi llama para saciar mi pereza
Porque es fácil apuñalar, más difícil decir "te amo"
Olvidamos nuestros puntos en común, encontramos diferencias
Nos chocamos en un gran bote oscilante
Es cada uno en su familia, no todos tenemos la misma Francia
Discutimos sobre de dónde venimos, hablando el mismo idioma
Nos miramos de reojo, nos dañamos por nada
Dile al papá de Marine que hizo llorar al mío
A los jóvenes les gusta lo prohibido, zambullirse en el agua del lago.
Me dijo que votaba FN, escuchaba rap
Rap, rap, al menos lo que queda de él
Mentirosos y estafadores que se pelean por unas monedas
Tiene que parar, muchos tontos pero pocos lo admiten
La impresión de llevar un collarín ortopédico: mientras ya no mueva la cabeza
Así que rebote por el hip-hop, hacha por el doble H, mi pequeño amigo
Hay que descuartizar a mi tipo, hay que despegar y me estoy guisando
Un plato poco picante, rimas agudas
Para escandalizar a los tipos disfrazados de las paredes del Elíseo
Nos levantamos al mediodía de la mañana, sí, es cierto que hacemos tareas.
Pereza para ir a clase cuando nuestros padres ya están en el trabajo
Sí, tenemos que mudarnos hermano, esta es la historia.
Cuando nos vamos a la cama, se tocan muy temprano.
Nos lo tomamos con calma, es la pérdida, ponte la blusa, tomémoslo con calma.
La tierra, la dejamos pudrir, la dejamos morir, sí, lo sabemos.
Lo olvidaremos esta noche frente al último clip de Beyoncé
Iremos a bailar en este suelo que se agrieta bajo nuestros pies
Es culpa de los ancianos, no nuestra, tuya, sí, no importamos
Dios si existes creo que no entendimos el mensaje
Charcos de sangre, mascaradas, asesinatos en masa a medida que pasamos
Es mi religión primero, es la tuya la que está mal
Se suicidan porque no están de acuerdo con lo que hay después de la muerte.
La muerte me espera, camino a su sombra
Cada paso me aleja de mi madre, me acerca a la tumba
Pero iré a descubrir el mundo, rasgaré sus fronteras
Los viejos me dijeron que tenía tiempo, su vida me demostró que estaba equivocado
Así que tenemos que acelerar, inhalar aire a velocidad interestelar
Haz sonar la alarma y quédate abajo, aún queda mucho por hacer
Soy un proveedor de este mundo, que va a las bolas
Todos queremos ser el capitán de un gran barco que se hunde
Tenemos que salir de nuevo, dejar de pensar solo en centavos
Que dejemos de dispararnos para intentar hacer nuestro agujero
Preparemos nuestras cartas, porque en el siguiente turno jugamos
Todos vamos a martillar porque nuestras vidas no valen nada
Tenemos que aguantar hermano, sí, tenemos que aguantar
No estaremos de rodillas, aguantaremos hasta el final
Puede que no nos lleve a ninguna parte, sabemos que es una locura
Pero preocúpate por el mañana, porque el mañana somos nosotros.
Calificación de traducción: 5/5 | Votos: 1

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