
Fecha de emisión: 23.11.2018
Etiqueta de registro: Polydor France
Idioma de la canción: Francés
La vie de rêve(original) |
Diam’s a répondu à mon mail |
Elle m’a dit: «Le plus dur c’est pas de réussir |
C’est de rester soi-même» |
Je grandis mais je reste le petit que tout le monde apprécie |
A l’aise dans La Cour des Grands |
Je garde le Trac dans La Vraie Vie |
On a fait de la route depuis les RC |
Flo me répète: «Oli déstresse, c’est bon t’as percé !» |
Mais je vis avec les tripes, à l’affût d’un rival |
Ils le savent quand je croise leur regard en festival |
Des flashs de fêtes, des souvenirs de rêves dans ma tête |
Promis bientôt j’arrête, à 100 ans je prends ma retraite |
Mais j’ai dû mal à assumer ma gueule sur les posters |
Flippé, car toujours pas vacciné contre la grosse tête |
Non, n’ai pas peur de la vitesse, 7 concerts par semaine |
J’aime pas trop dormir, car mes rêves sont moins biens |
Que la vie que je mène |
Et ça les choque, j’suis ce gosse indomptable |
J’rappe à New York, j’ai traversé la carte postale |
Dire que je peux pas le faire, c’est presque insultant |
Moi j’pourrais partir faire la guerre avec un cure-dent |
Qui pourra nous stopper? |
Même pas le cancer |
Même pas un psychopathe qui me kidnappe |
Ou me braque à la fin d’un concert |
Moi j’ai qu’le rap, poto |
Donc comprends que ça me concerne |
J’passe au dessus des clashs et des gars qui crachent |
Sur moi et mon frère |
Je leur ferai pas d’fleur, j’suis plus ce jeune rappeur en herbe |
J’lâchais déjà des couplets barges à peine dans le placenta d’ma mère |
Et je nous revois, et je nous revois tous dans la maison |
Famille moyenne, quartier pavillonnaire |
Aujourd’hui ils pensent tous qu’on est devenus millionnaires |
Et le pire, c’est qu’ils ont raison |
Mais j’arrête pas de penser à la galère des gens proches |
J’culpabilise du moindre putain de centime que j’empoche |
J’achète pas grand chose, même celles qui me sont utiles |
Non c’est pas de l’humilité, je me sens juste pas légitime |
J’m’excuse auprès de ma famille, à qui je manque pour être honnête |
Auprès de ma copine, quand je suis avec elle sans y être |
Auprès des artistes que j’ai envié, au point de les détester |
De l’autre côté de la barrière, j’avais trop peur d’y rester |
J’m’excuse auprès de mes amis pour les anniv' que j’ai raté |
Pour toutes les fois où on leur parle de moi, pour ces trucs que j’ai pas fait |
J’m’excuse auprès de mon frère, que mon mental use |
Prends le temps pour toi, descends enfin de la montagne russe |
Cette histoire est quasi magique, au point de faire croire que c’est facile |
Ils nous voient comme un bug dans la machine |
Le soutien et l’espoir de toute la ville |
Mais devant le miroir, je reste fragile |
Des milliers de femmes et de fans que mes textes accompagnent |
Et c’est l’amour qui gagne quand on remplit des salles |
Je sais pas si t’imagines |
Je me sens bien, j’crois que je deviens un homme |
J’ai fait plein de fois le tour de la France |
J’attends encore mon maillot jaune |
Paraît que j’suis simple, mais c’est parce que le succès m’effraie |
Mon manque de confiance m’empêche de m’dire |
Que c’est moi qui l’aie fait |
Maladroit, dans mes poèmes y’a des fautes d’orthographes |
L’impression d'être un Kardashian depuis que mon père signe des autographes |
Notre public, une famille qui se serre les coudes |
En cachette, j’imagine, ton sourire quand tu m'écoutes |
Au fait, Oli regarde, ouais tout va bien ici |
Arrête un peu de pleurer le soir, je te jure qu’on a réussi |
Arrête ta fixette sur la mort, tu les as tes disques d’or |
Râle pas trop sur les parents, tu comprendras qu’on avait tort |
Des erreurs à commettre, des amours à connaître, c’est fou |
Je peux pas dire «Qui l’aurait cru ?» |
Car tout le monde croyait en nous |
Je t’aime mon frère, pour moi t’es Michael Jackson |
Quand est-ce que s’arrête ce rêve? |
J’ai peur que le réveil sonne |
La vie de rêve, hein? |
Alors ça y est, vous y êtes? |
Et qu’est-ce que vous allez faire de votre vraie vie? |
C’est laquelle votre vraie vie d’ailleurs? |
La vraie vie, la vie de rêve |
On comprend plus rien |
Vous l’avez fait alors, après tout ce temps |
On était venu en guerre, et on repart en paix |
Merci à tous les anges gardiens qui nous surveillent |
J’ai beaucoup de mal à réaliser qu’on l’a fait |
Donc, je me pince le bras à chaque fois que je monte sur scène |
Papa, partage avec nous la réussite |
Maman, m’a vu en costard aux Victoires de la Musique |
Je me sens comblé, le temps n’est plus compté |
On s'était pas trompés, car les Zéniths étaient complets |
J’suis dans l’immobilier, appelle-moi Monsieur |
Rolex au poignet, mon temps est précieux |
J’ai partagé la thune avec les démunis |
J’ai vendu plus d’albums qu’il n’y a d’habitants dans ma ville |
Donc je ne veux plus de clashs, de rage, de jalousie |
Y’aura un autre album, t’inquiète j’ai pas encore tout dit |
J’distribue la lumière, j'écrase toutes mes frayeurs |
J’envie plus les autres artistes, je leur souhaite le meilleur |
La cuisson fut très lente, aujourd’hui je savoure |
J’ai fait beaucoup d’argent, maintenant je veux faire de l’amour |
Et que ça dure toujours, au fait Orelsan: |
C’est sans rancune tout court |
On vous avait dit d'être à l’heure, artistique est la chaleur |
Dans son entièreté |
Les gens écoutent nos sons avec le cœur |
Des principes et des valeurs, c’est ma plus grande fierté |
Donc y’aura pas d’histoire de viol, pas d’histoire de vol |
Pas de baston, car le premier qui frappe n’est pas un homme |
Pas de potes arnaqués, ou d’associés qu’on abandonne |
Pas d’alcool sur le sol, ou de coke dans les loges |
Pas d’histoire de triche, sur tous les chiffres de nos disques |
Pas d’histoire de fisc, ou de problèmes avec les flics |
Je dois être un exemple, j’ai pas peur de jouer mon rôle |
Parce qu’y’a beaucoup d’enfants qui écoutent du rap dans les écoles |
Artistes paumés, managers cokés, comprends qu’avec Oli on préfère se mettre sur |
le coté |
Dans notre ville, son calme et sa beauté |
Loin de la capitale, cette bombe qui veut nous sauter |
Et le milieu nous regarde de travers |
Comme si on venait de débarquer par le chemin de Traverse |
J’vais partir dans le sud, refaire ma vie en campagne |
J’vous laisserai noyer vos mensonges dans vos coupes de champagne |
J’vais m'éloigner un temps, loin de leurs sales histoires |
Refaire des apéros avec les potes, le samedi soir |
Jouer aux jeux vidéos, tout l’après-midi |
M’allonger avec une fille, pour rallonger la nuit |
Je retourne à la vraie vie, j’appuie sur pause |
Il y a quelques temps j’ai craqué |
J'étais pas loin d’me foutre en l’air |
Ma boussole était déréglée, j’ai perdu la tête et le nord |
Je perdais connaissance à la fin des concerts |
Je supportais plus les photos ou les remarques de mon frère |
Quand mon esprit parlait, mon corps, lui, disait le contraire |
Alors j’ai ralenti, et puis j’ai compris |
J’avais le cœur trop vide, et la tête trop remplie |
Maintenant je vais mieux, mais j’ai besoin d’air |
Je serai toujours une main tendue si tu as besoin d’aide |
Merci encore à notre public, même si je l’ai sûrement trop dit |
Vous êtes tous les auteurs du scénario de nos vies |
Je n’aurai plus d’ennemis, j’ai détruit le glaive |
Mon arbre a bien grandi, il est rempli de sève |
Cette histoire est magique, et ne sera pas brève |
Donc je pense à l’avenir et ce qu’il me réserve |
Je ressens la fatigue, bientôt viendra la trêve |
Si je saute dans le vide, Oli est mon trapèze |
Voilà un nouveau cycle, quand celui-ci s’achève |
De la vraie vie, à la vie de rêve |
(traducción) |
Diam respondió a mi correo electrónico. |
Ella me dijo: "Lo más difícil es no tener éxito |
Se trata de ser uno mismo" |
Estoy creciendo, pero sigo siendo el pequeño que a todos les gusta. |
En casa en The Big Court |
Mantengo el miedo escénico en la vida real |
Hemos estado en el camino desde los RC |
Flo me repite: "Oli desestresate, que bueno que te has traspasado!" |
Pero vivo con agallas, al acecho de un rival |
Lo saben cuando los miro a los ojos en un festival. |
Destellos de fiestas, recuerdos de sueños en mi cabeza |
Prometí que pronto dejaría, a los 100 me jubilaría |
Pero me costó mucho asumir mi cara en los carteles. |
Alucinado porque aún no está vacunado contra el cabezón |
No, no le tengas miedo a la velocidad, 7 gigas a la semana |
No me gusta dormir demasiado, porque mis sueños son menos buenos. |
que la vida que llevo |
Y les sorprende, soy ese niño indomable |
Rapeo en Nueva York, crucé la postal |
Decir que no puedo hacerlo es casi insultante. |
Podría ir a la guerra con un palillo |
¿Quién puede detenernos? |
Ni siquiera el cáncer |
Ni un psicópata que me secuestre |
O robarme al final de un concierto |
Yo solo tengo rap, poto |
Así que entiende que se trata de mí |
Paso por alto los enfrentamientos y los tipos que escupen |
Sobre mi y mi hermano |
No les daré un favor, ya no soy ese joven rapero en ciernes. |
Ya se me caían versos de barcaza apenas en la placenta de mi madre |
Y nos veo de nuevo, y nos veo a todos de vuelta en la casa |
Familia promedio, vecindario suburbano |
Hoy todos piensan que nos hemos hecho millonarios |
Y lo peor es que tienen razón |
Pero no puedo dejar de pensar en los problemas de las personas cercanas |
Me siento culpable por cada maldito centavo que me guardo |
No compro mucho, ni siquiera los que me sirven. |
No, eso no es humildad, simplemente no me siento bien. |
Pido disculpas a mi familia, que me extraña para ser honesto |
Con mi novia, cuando estoy con ella pero no esta |
A los artistas que envidiaba, al punto de odiarlos |
Al otro lado de la valla, estaba demasiado asustado para quedarme allí. |
Me disculpo con mis amigos por los cumpleaños que me perdí. |
Por todas las veces que les hablan de mí, por la mierda que no he hecho |
Pido disculpas a mi hermano, que mi mente usa |
Tómate un tiempo para ti, finalmente bájate de la montaña rusa |
Esta historia es casi mágica, hasta el punto de hacerla parecer fácil. |
Nos ven como un bicho en la máquina |
El apoyo y la esperanza de toda la ciudad |
Pero frente al espejo, sigo siendo frágil |
Miles de mujeres y fans que acompañan mis textos |
Y es el amor lo que gana cuando llenamos los pasillos |
no se si te imaginas |
Me siento bien, creo que me estoy convirtiendo en un hombre |
He estado en Francia muchas veces |
sigo esperando mi maillot amarillo |
Parece que soy simple, pero eso es porque el éxito me asusta. |
Mi falta de confianza me impide decirme a mí mismo |
Que fui yo quien lo hizo |
Torpe, en mis poemas hay faltas de ortografía |
Siéntete como una Kardashian desde que mi papá firmó autógrafos |
Nuestro público, una familia que se mantiene unida |
En secreto imagino tu sonrisa cuando me escuchas |
Por cierto, Oli está mirando, sí, todo está bien aquí. |
Deja de llorar por las noches, te juro que lo logramos |
Deja de fijarte en la muerte, tienes tus discos de oro |
No te quejes mucho de los padres, entenderás que nos equivocamos |
Errores que cometer, le encanta saber, es una locura |
No puedo decir, "¿Quién lo hubiera pensado?" |
Porque todos creyeron en nosotros |
Te amo mi hermano, para mi eres Michael Jackson |
¿Cuándo termina este sueño? |
Tengo miedo de que suene el despertador. |
La vida de ensueño, ¿eh? |
Entonces eso es todo, ¿estás ahí? |
¿Y qué vas a hacer con tu vida real? |
¿Cuál es tu vida real de todos modos? |
Vida real, vida de ensueño |
ya no entendemos nada |
Lo hiciste entonces, después de todo este tiempo |
Vinimos a la guerra, y nos vamos en paz |
Gracias a todos los ángeles de la guarda que nos cuidan. |
Me cuesta darme cuenta de que lo hicimos |
Así que pellizco mi brazo cada vez que subo al escenario |
Papá, comparte con nosotros el éxito |
Mamá, me vio de traje en las Victoires de la Musique |
Me siento realizado, el tiempo se acaba. |
No nos equivocamos, porque los Zeniths estaban llenos |
Estoy en bienes raíces, llámame señor |
Rolex en mi muñeca, mi tiempo es precioso |
Compartí el dinero con los indigentes |
Vendí más discos que gente hay en mi pueblo |
Así que no quiero más enfrentamientos, rabia, celos |
Habrá otro álbum, no se preocupen, aún no he dicho todo. |
Distribuyo la luz, aplasto todos mis miedos |
Envidio más a otros artistas, les deseo lo mejor. |
La cocción fue muy lenta, hoy saboreo |
Hice mucho dinero, ahora quiero hacer el amor |
Y que dure para siempre, por cierto Orelsan: |
No son resentimientos |
Te dijeron que llegaras a tiempo, artístico es el calor |
en su totalidad |
La gente escucha nuestros sonidos con el corazón. |
Principios y valores, es mi mayor orgullo |
Así que no habrá historia de violación, ni historia de robo. |
No hay pelea, porque el primero en golpear no es un hombre. |
Sin amigos estafados o asociados abandonados |
Nada de alcohol en el suelo, ni coca cola en los vestidores. |
Sin historial de trampas, en todos los dígitos de nuestros discos |
Sin antecedentes fiscales ni problemas con la policía |
Tengo que ser un ejemplo, no tengo miedo de hacer mi parte |
Porque hay muchos niños escuchando rap en las escuelas |
Artistas perdidos, managers coqueados, entiendan que con Oli preferimos llevarnos bien |
el lado |
En nuestra ciudad, su calma y su belleza |
Lejos de la capital, esta bomba que nos quiere saltar |
Y el medio mira de reojo |
Como si acabáramos de aterrizar en el Callejón Diagon |
Voy a ir al sur, reconstruir mi vida en el campo |
Dejaré que ahogues tus mentiras en tus copas de champán |
Me voy a ir lejos por un tiempo, lejos de sus historias sucias |
Rehacer aperitivos con amigos el sábado por la noche. |
jugar videojuegos toda la tarde |
Acuéstate con una chica, para alargar la noche |
Vuelvo a la vida real, presiono pausa |
Hace un tiempo me rompí |
no estuve lejos de joderme |
Mi brújula estaba fuera de control, perdí la cabeza y el norte |
Me desmayé al final de los conciertos. |
Ya no podía soportar las fotos o los comentarios de mi hermano. |
Cuando mi mente habló, mi cuerpo habló lo contrario |
Así que disminuí la velocidad, y luego entendí |
Mi corazón estaba demasiado vacío y mi cabeza demasiado llena |
Ahora estoy mejor, pero necesito aire |
Siempre seré una mano amiga si necesitas ayuda. |
Gracias de nuevo a nuestra audiencia, aunque probablemente he dicho demasiado |
Todos ustedes son los autores del escenario de nuestras vidas. |
No tendré más enemigos, he destruido la espada. |
Mi árbol ha crecido bien, está lleno de savia |
Esta historia es mágica, y no será corta. |
Así que pienso en el futuro y lo que depara |
Siento el cansancio, pronto llegará la tregua |
Si salto al vacío, Oli es mi trapecio |
Aquí viene un nuevo ciclo, cuando este termine |
De la vida real a la vida de ensueño |
Nombre | Año |
---|---|
Tu Es ft. Bigflo & Oli | 2020 |
Plus tard | 2018 |
Libre ft. Bon Entendeur, Edouard Baer | 2020 |
Demain ft. Petit Biscuit | 2018 |
Coup de Blues / Soleil ft. Bon Entendeur | 2020 |
Dommage | 2017 |
L'hymne de nos campagnes 2019 ft. Zaz, L.E.J, Claudio Capéo | 2020 |
Sur la lune | 2018 |
Bienvenue chez moi | 2018 |
Rendez-vous là-haut | 2018 |
Alors alors | 2017 |
C'est que du rap ft. Black M, Soprano | 2018 |
La vie normale | 2017 |
Mytho | 2017 |
Promesses | 2018 |
Je suis | 2017 |
Pour un pote ft. Jean DUJARDIN | 2017 |
Moments ft. Bigflo & Oli | 2021 |
Papa ft. Fabian Ordonez | 2017 |
Gangsta | 2016 |