| Oli, dans ma voix
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| Ok, yeah
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| Dans ma voix
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| Dans ma voix, y’a celle de ma voisine, celle du petit que je vois le matin
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| Il y a l’accent de ma ville, y’a la voix timide de moi gamin
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| Le chuchotement de la faucheuse et de ceux qui croisent mon chemin
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| Sous un saule pleureur, arrosé par un canal de larmes
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| Comme toi j’ai peur, donc sers-toi, voilà un peu d’mon âme
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| Je rime, mais je ris rarement, je sais qu’j’ai tort
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| Je sais pas ce qui me lie avec mon frère, mais je sais qu’c’est fort
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| Rusé, j’ai fait le mort, pour voir qui sont les vautours
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| Dans la fusée, j’ai le spleen d’un astronaute sur le chemin retour
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| Tous les jours c’est carnaval, je ne vois que des gens, déguisés
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| C’est marrant quand t’as du blé, t’habites aux Champs Elysées
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| Je combat la déprime mais c’est un match trafiqué
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| Elle m’a eu comme ce moustique que t'écrase mais qui t’a déjà piqué
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| Le fruit du travail, c’est boire du vin devant sa vigne
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| Mes phrases m’amènent au bout du monde, donc je suis pilote de ligne
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| L’avenir est un long fleuve tranquille, l’amour une rivière
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| Je me sens plus en vie, qu’un enfant l’est dans un cimetière
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| J’accepte mes erreurs, même les génies ça se trompe
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| Je veux faire de la trompette sur la lune comme Neil et Louis Armstrong
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| Ma mère m'épaule, je vois le reflet de mon père dans son sourire
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| Promis, bientôt c’est fini, le patron, le stress, les soupirs
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| Flashback et souvenir, mes premiers freestyles
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| L’avenir me rend fou donc je dis que je perds la boule de cristal, l’taf
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| Faut que tu traces, fait gaffe, l’argent t’efface
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| Indifférent comme un aveugle aux porte de Las Vegas
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| Je me méfie des hommes, j’ai compris qu’ils partaient en vrille
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| Depuis qu’ils ont coincé la Statue de la Liberté sur une île
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| Fils du 21ème siècle, je crois bien que la bêtise m’a eu
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| Je suis ce poète seul dans l’cercle regrettant les disparus
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| Le temps me file entre les doigts, on m’l’a répété 100 fois
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| Assis à l’arrêt, j’ai compris que le bus démarrerait avec ou sans moi
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| Sale décor, on est con, on déconne
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| Sur les cernes de la caissière du Lidl, j’ai lu: «bosse à l'école»
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| Mais les tubes dans mon iPod me rappellent qu’un couplet change la donne
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| Toujours le même, j’attends la belle, d’autres attendent la bonne
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| Bigflo est un génie, je dois forcément l'être un peu
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| J’me vois, 6 ans devant la bougie, les gens me criant: «Fais un vœu!»
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| Je le réalise, je pensais pas que ça serait si beau
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| Depuis je livre mon cœur de pierre sur papier ciseau
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| J’suis bizarre, des types poissard comme moi, y’en a pas des milliards
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| Je serai capable d'être tué, percuté par un corbillard
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| Mais d’ici, je compte emporter plein de souvenirs
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| J’ai marqué «vivre"sur la liste des choses à faire avant de mourir
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| Ouais je vais me bouger et ranger ce bazar, car le hasard fait bien les choses
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| Mais on ne fait jamais de choses bien par hasard
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| Des milliers d’années autour de l'épée d’Arthur pour la décrocher
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| J’ai réfléchi, j’suis reparti avec le rocher
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| Oli arrive, ouais nos légendes ont morflé
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| Seul dans mon lit, j’fais des bras de fer avec Morphée
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| Suis-je coupable de dire tout haut ce que je pense tout bas?
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| Fan de Claude Nougaro, je bouge la tête sur du Booba
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| On ne fera jamais partie de ces types qui friment et qui vivent la nuit
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| Parler de biff m’ennuie, j'écris des rimes loin des délires de VIP
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| Juste besoin d’un bic, du public, d’un beat, d’une batterie qui claque,
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| mon stylo se vide
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| À chaque fois j’assois les MCs qui passent
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| Envers et contre tous, à l’envers et à l'écoute
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| Je battle contre moi-même devant le miroir et je perd à tout les coups
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| Je suis ces yeux d’enfants, devant une scène d'épouvante
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| Un jour, j’irai me noyer dans la fontaine de jouvence
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| Y’a pas de P dans le nom Gandhi, pas de N dans Hitler
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| Donc juge pas sur un blase, oui appelle moi juste petit frère
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| Je suis la jeunesse en personne, ces dinosaures sont avares
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| Je forme le fond et fonds la forme, je suis le philosophe sans la barbe |