Letras de Rentrez chez vous - Bigflo & Oli

Rentrez chez vous - Bigflo & Oli
Información de la canción En esta página puedes encontrar la letra de la canción Rentrez chez vous, artista - Bigflo & Oli. canción del álbum La vie de rêve, en el genero Рэп и хип-хоп
Fecha de emisión: 23.11.2018
Etiqueta de registro: Polydor France
Idioma de la canción: Francés

Rentrez chez vous

(original)
Ça y est, ils ont fait sauter la tour Eiffel
On pensait pas qu’ils oseraient mais le mal est fait
Comment on a pu en arriver là?
Difficile à croire
La nuit a été calme, ils ont bombardé que trois fois
Je suis monté à Paris retrouver ma copine
La guerre nous a pris par le col, nous a sortis de la routine
Remplacé les fleurs par les pleurs, les murmures par les cris
Son immeuble a été touché, j’l’ai pas trouvé sous les débris
Je vais rentrer bredouille, rejoindre ma famille dans le premier train
Le départ est prévu pour demain matin
Les hommes sont capables de merveilles et des pires folies
Ça fait 4 jours que j’ai pas d’nouvelles d’Oli
Putain c’est la guerre !
On a cassé nos tours d’ivoire
Moi qui l’ait connu qu’au travers des livres d’histoires
J’veille sur la famille, c’est vrai, nos parents s’font vieux
On entasse des bus, on bloque les routes, on s’protège comme on peut
Et la foule suit ces fous sans camisole
Paraît qu’ils exécutent des gens place du Capitole
Quatre billets pour un ferry
Une chance de s'évader
Une nouvelle vie de l’autre côté de la Méditerranée
Les balles nous narguent, on a peur d'être au mauvais endroit
Mon frère m’a dit «Si j’reviens pas, partez sans moi»
Difficile d'être au courant, ils ont coupé le réseau
Ça fait bientôt quatre jours que j’ai pas d’nouvelles de Flo
Bien sûr les bruits des wagons bondés me rendent insomniaques
Certains ont mis toute leur maison au fond d’un petit sac
Le train s’arrête et redémarre, me donne des haut-le-cœur
On a fait en deux jours ce qu’on faisait en six heures
J’dois rejoindre la famille au port de Marseille
Mais j’ai pris du retard, j’crois bien qu’ils vont partir sans moi
Quel cauchemar !
Pas grave, j’les rejoindrai en barque
Pas de réseau, impossible de choper une barre
J’vois une enfant au sol, lui demande si elle est seule
Elle dit qu’elle a vu ses parents couchés sous des linceuls
Les hommes sont capables de merveilles et des pires folies
Ça fait bientôt six jours que j’ai pas d’nouvelles d’Oli
Direction Marseille !
Un tas d’doutes dans la soute
On fait semblant d’pas voir tous les corps qui longent la route
Les villes ont changé, la vie et l’horreur aussitôt
Les métros sont des dortoirs, les cinémas des hôpitaux
Sous le port, on s’bouscule, on s’entasse devant
D’un coup le ferry apparaît, certains tueraient pour une place dedans
À bord, je pleure l'état de ce monde
On a attendu mon frère jusqu'à la dernière seconde
On veut pas être là-bas, on veut juste être autre part
Enfin respirer comme le lendemain d’un cauchemar
Le bateau démarre, je fixe son sillage sur l’eau
Ça fait bientôt sept jours que j’ai pas d’nouvelles de Flo
Arrivé sur le port de Marseille avec la petite fille dans mes bras
Presque un jour de retard, ils sont tous partis sans moi
Mais j’ai les contacts d’un passeur, une plage et une heure
Plus de trente, entassés, bien sûr, on ne voyage pas seul
Il me dit: «Choisis la fille ou ton sac pour jeter du lest»
Puis je vide mes poches et lui donne tout ce qu’il me reste
Et me voilà parti, acteur d’une drôle de fable
À la conquête du paradis sur mon bateau gonflable
On navigue loin d’ici
Et plus les vagues s’agrandissent, plus notre espoir rétrécit
Et ça tangue, et ça tangue
Certains tombent dans le ventre de la bête
Nous voilà en pleine tempête
En une seconde, la fille m'échappe et plonge
J’entends ses cris emportés par la mer qui gronde
La pluie, le sel et les larmes se mélangent
Une femme s’agrippe à mes hanches et m’entraîne dans la danse
Le bateau se retourne, on se colle et on coule
Nos appels à l’aide sont perdus dans la houle
Dire qu’il n’y a pas longtemps j'étais avec mes amis
On allait de bar en bar pendant toute la nuit
Mes poumons se remplissent d’eau et mes yeux se ferment
Mon âme éteint sa lanterne
Les hommes sont capables de merveilles et des pires folies
Je n’aurai plus jamais de nouvelles d’Oli
Le bateau accoste
Première vision, des barbelés
Ça, mon frère ne m’en avait pas parlé
Encore des armes et des pare-balles
On nous fait signer des papiers dans une langue qu’on ne parle pas
On nous fouille, nous désinfecte comme des animaux
On nous sépare de mon père, pas le temps de lui dire un dernier mot
Dans des camps provisoires, des couvertures, un matelas
Un Niçois me raconte qu’il est là depuis des mois
Toulouse me manque déjà
Ma mère s’endort dans mes bras
Elle me répète tout bas que Flo nous rejoindra
La chaleur étouffe, on a vidé toutes les bouteilles
Dans un journal, j’apprends qu’ils ont fait sauter la Tour Eiffel
Le lendemain on nous entasse dans des bus
Les autres sur les uns, qui peut le moins peut le plus
Des centaines de fous accompagnent notre départ
Des poings brandis en l’air, des cris, des sales regards
Je croise celui d’un type qui scande avec ferveur
C’est la première fois du périple que j’ai vraiment peur
Je ne vois que lui au milieu de la foule
Sur sa pancarte, il est écrit «Rentrez chez vous !»
— Mais je suis désolé, on ne peut pas accueillir tous les Français.
On ne peut pas accueillir tous les Français.
Ils arrivent par milliers
— Si ils avaient un minimum d’honneur, ils retourneraient dans leur pays et
combattraient pour la France.
Ils combattraient pour défendre leur famille et
leur honneur.
C’est comme ça, je suis désolé
— On vient de Nantes.
Ils ont tout détruit, tout détruit à Nantes.
Il ne reste plus rien, on avait tout là-bas, on vient de perdre tout ce qu’on
avait.
Euh… Je sais pas quoi faire, je ne sais pas où aller.
J’ai perdu des
gens de ma famille…
— Aujourd'hui la plupart des problèmes de notre pays qu’on est, c’est d’la
faute des Français.
Je suis désolé.
Avant qu’ils arrivent chez nous,
tout allait bien.
Donc on ne peut pas non plus accueillir des gens qui
viennent chez nous pour foutre le bordel !
(traducción)
Eso es todo, volaron la Torre Eiffel
No pensamos que se atreverían pero el daño ya está hecho
¿Cómo llegamos a esto?
Difícil de creer
La noche estaba tranquila, solo bombardearon tres veces
Fui a París a buscar a mi novia
La guerra nos tomó del cuello, nos sacó de la rutina
Flores reemplazadas con lágrimas, susurros con llantos
Su edificio fue golpeado, no lo encontré debajo de los escombros.
Me iré a casa con las manos vacías, me uniré a mi familia en el primer tren
La salida está prevista para mañana por la mañana.
Los hombres son capaces de maravillas y de las peores locuras
Hace 4 días que no sé nada de Oli
¡Maldita sea, es la guerra!
Rompimos nuestras torres de marfil
Yo que solo lo conocí a través de los libros de cuentos.
Yo vigilo a la familia, es verdad, nuestros padres están envejeciendo
Amontonamos autobuses, bloqueamos las carreteras, nos protegemos lo mejor que podemos
Y la multitud sigue a estos tontos sin camisa de fuerza
Dicen que están ejecutando personas en la Place du Capitole
Cuatro billetes de ferry
Una oportunidad de escapar
Una nueva vida al otro lado del Mediterráneo
Las balas se burlan de nosotros, tenemos miedo de estar en el lugar equivocado
Mi hermano me dijo "Si no vuelvo, vete sin mi"
Difícil de saber, cortaron la red
Han pasado casi cuatro días desde que supe de Flo
Claro que los ruidos de los carros atestados me dan insomnio
Algunos ponen toda su casa en una bolsita
El tren se detiene y vuelve a arrancar, me da arcadas
Hicimos en dos días lo que hicimos en seis horas
Tengo que reunirme con la familia en el puerto de Marsella.
Pero llego tarde, creo que se irán sin mí
Qué pesadilla !
No es gran cosa, me uniré a ellos en el bote.
Sin red, no puedo conseguir un bar
Veo a un niño en el suelo, pregúntale si está sola
Ella dice que vio a sus padres acostados en mortajas.
Los hombres son capaces de maravillas y de las peores locuras
Hace casi seis días que no tengo noticias de Oli.
¡A Marsella!
Un montón de dudas en la bodega
Pretendemos no ver todos los cuerpos a lo largo del camino
Las ciudades cambiaron, la vida y el horror pronto
Los metros son dormitorios, los cines son hospitales.
Debajo del puerto, nos empujamos, nos amontonamos al frente
De repente aparece el ferry, algunos matarían por un lugar en él
A bordo, lamento el estado de este mundo
Esperamos a mi hermano hasta el último segundo
No queremos estar allí, solo queremos estar en otro lugar
Finalmente respira como las secuelas de una pesadilla
El barco arranca, miro su estela en el agua
Hace casi siete días que no sé nada de Flo
Llegué al puerto de Marsella con la niña en brazos
Casi un día tarde, todos se fueron sin mí
Pero tengo los contactos de un contrabandista, una playa y un tiempo
Más de treinta, hacinados, por supuesto que no viajamos solos
Me dijo: "Elige a la chica o a tu bolso para tirar lastre"
Luego vacio mis bolsillos y le doy todo lo que me queda
Y aquí estoy, actor de una fábula graciosa
Conquistando el paraíso en mi bote inflable
Estamos navegando lejos de aquí
Y cuanto más grandes se vuelven las olas, más se encoge nuestra esperanza
Y lanza, y lanza
Algunos caen en el vientre de la bestia
Aquí estamos en medio de una tormenta
En un segundo la chica se me escapa y se sumerge
Escucho sus gritos llevados por el mar rugiente
Lluvia, sal y lágrimas se mezclan
Una mujer me agarra de las caderas y me empuja al baile.
El barco voltea, nos pegamos y nos hundimos
Nuestros gritos de ayuda se pierden en el oleaje
Di que no hace mucho estaba con mis amigos
Estuvimos yendo de bar en bar toda la noche
Mis pulmones se llenan de agua y mis ojos se cierran
Mi alma apaga su linterna
Los hombres son capaces de maravillas y de las peores locuras
Nunca volveré a saber de Oli.
el barco atraca
Primera vista, alambre de púas
Que, mi hermano no me habia hablado de eso
Más armas y a prueba de balas
Nos hacen firmar papeles en un idioma que no hablamos
Nos registran, nos desinfectan como animales
Estamos separados de mi padre, no hay tiempo para decirle una última palabra
En campamentos temporales, frazadas, colchón
Un tipo agradable me dice que ha estado allí durante meses.
Ya extraño Toulouse
mi madre se duerme en mis brazos
Ella sigue diciéndome en voz baja que Flo se unirá a nosotros.
El calor es sofocante, vaciamos todas las botellas
En un periódico me entero que volaron la Torre Eiffel
Al día siguiente estamos amontonados en autobuses
Otros sobre unos, quien puede menos puede más
Cientos de tontos acompañan nuestra partida
Puños en alto, gritos, miradas sucias
Paso eso de un tipo que canta con fervor
Es la primera vez en el viaje que tengo mucho miedo
Solo lo veo en medio de la multitud.
En su letrero, dice "¡Vete a casa!"
"Pero lo siento, no podemos acomodar a todos los franceses".
No podemos acomodar a todos los franceses.
Vienen por miles
"Si tuvieran un mínimo de honor, volverían a su país y
lucharía por Francia.
Lucharían para defender a su familia y
su honor
Así es, lo siento
Somos de Nantes.
Destruyeron todo, destruyeron todo en Nantes.
No queda nada, lo teníamos todo allí, simplemente perdimos todo lo que
tenía.
Uh... No sé qué hacer, no sé a dónde ir.
perdí algo
gente en mi familia...
“Hoy la mayoría de los problemas de nuestro país que somos, es la
culpa de los franceses.
Perdón.
Antes de que vengan a nosotros
todo iba bien.
Así que tampoco podemos acomodar a personas que
ven a nosotros a joder!
Calificación de traducción: 5/5 | Votos: 1

Comparte la traducción de la canción:

¡Escribe lo que piensas sobre la letra!

Otras canciones del artista:

NombreAño
Tu Es ft. Bigflo & Oli 2020
Plus tard 2018
Libre ft. Bon Entendeur, Edouard Baer 2020
Demain ft. Petit Biscuit 2018
Coup de Blues / Soleil ft. Bon Entendeur 2020
Dommage 2017
L'hymne de nos campagnes 2019 ft. Zaz, L.E.J, Claudio Capéo 2020
Sur la lune 2018
Bienvenue chez moi 2018
Rendez-vous là-haut 2018
Alors alors 2017
C'est que du rap ft. Black M, Soprano 2018
La vie normale 2017
Mytho 2017
Promesses 2018
Je suis 2017
Pour un pote ft. Jean DUJARDIN 2017
Moments ft. Bigflo & Oli 2021
Papa ft. Fabian Ordonez 2017
Gangsta 2016

Letras de artistas: Bigflo & Oli