| J’ai pas de mots pour toi j’ai rien qui s’approche
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| Du bonheur de serrer tes doigts dans ma poche;
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| De pencher mes yeux vers les tiens
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| Même si le monde est plein d’orphelins;
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| D'être avec toi aujourd’hui
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| Même si les nazis meurent dans leur lit
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| Qu’on a plus une tune en poche
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| Et que l’hiver approche
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| Quand les foyers sont tous complets
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| Mais je suis peut être tombé de la lune
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| Et je te le dit si ce monde tourne rond
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| Et si je trouve à l’injustice une bonne raison
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| Alors dit moi à quoi suis-je encore bon
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| J’ai pas de mots pour toi comme ils ferment leur coeur
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| Leur porte et leur valoche
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| Aller petit voleur
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| On se paye un cinoche
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| Et ferme ton col il y a du vent
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| On cracherait dans la soupe qu’elle en serait pas plus moche
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| C’est pas Versailles, année zéro
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| On vit pas dans les bois au chaud
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| Et j’ai la gueule de mon époque, et toi tu ressemble à ta mère
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| Mais je suis peut être tombé de la lune
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| Et je te le dit si ce monde tourne rond
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| Et si je trouve à l’injustice une bonne raison
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| Alors dit moi à quoi suis-je encore bon
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| Alors dit moi à quoi suis-je encore bon
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| Mieux vaut fermer sa gueule
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| Ils nous laisserons père et fils sur le sol
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| Perfusés de bouillie cathodique
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| Et le cœur sur la main en bon catholique:
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| On disait qu’on était sur un radeau
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| Perdus dans la nuit noire des flots
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| Mais je suis peut être tombé de la lune
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| Et je te le dit si ce monde tourne rond
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| Et si je trouve à l’injustice une bonne raison
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| Alors dit moi à quoi suis-je encore bon
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| Alors dit moi à quoi suis-je encore bon
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| A quoi suis-je encore bon |