| J’mélange alcool même avec soda sans gaz |
| J’suis inconnu, j’suis comme un soldat sans blase |
| Froid du cœur à l’abdomen, chez moi c’est l’Alaska |
| Et la moindre femme fontaine devient une femme cascade |
| Le gamin s’prenait pour Tony ou bien pour Cappadonna |
| Avec les fautes que j’ai commis j’suis pas un gars pardonnable |
| Quand certains ont pris la tangente moi j’ai pris la diagonale |
| J’ai mis la main quand fallait pas comme Diego Maradona |
| Je pillaverai du whisky jusqu'à la crise de foie |
| J’aime pas les hommes de loi, j’préfère de loin les filles de joie |
| Je n’comprends rien à la raison et la maitrise de soi |
| J’enchaine les prises de stupéfiants avec les prises de poids |
| Moi j’suis un fumeur de ter, non pas un buveur de thé |
| Je me rafraichis qu’avec des boissons qui font plusieurs degrés |
| Tu seras fragile même si t’es bouillant et que tu sembles fort |
| J’me sens vivant parce que j’ai tiré dans un angle mort |
| Ici tout le monde est d’accord et tu nous connais, connais |
| C’est parce que nous ce qu’on veut d’abord c’est faire la monnaie, monnaie |
| Appelle-moi Swift le matador, des fois j’suis olé olé |
| J’ai tellement esquivé la mort qu’on devrait m’auréoler |
| Tu parles de bruit et d’odeur mais ma té-c' elle sent bon |
| J’suis en division d’honneur pourtant je baise tes champions |
| Dopé, j’mets mes crampons aux pieds, j’fais des grands ponts |
| Tu verras saigner l’tampon parce qu’on va t’péter l’menton |
| Ok Moët & Chandon au frais, j’tue mes poumons |
| J'écris à l’heure où Cendrillon redevient une petite souillon |
| Il faut que j’sois fort pour pas entendre l’appel de la tentation |
| Que j’laisse une trace d’urine sur le mur de mes lamentations |
| La crasse de la ligne 13, la frappe de Mani Deïz |
| J’rêve de la plage, on m’ferait un massage de balinaise |
| Rafale de Ramirez, nappage de vanille fraise |
| Si j’reste ici il faut que j’fasse la maille de Paris 16 |
| Parce que nos ordinaires ont bien souvent un sale goût de merde |
| Même les plus fortunés redeviendront un tas d’poussières |
| J’viens les importuner, cafard ou chat d’gouttière |
| Comme disent les portugais «caralho vai te foder " |
| Ici tout le monde est d’accord et tu nous connais, connais |
| C’est parce que nous ce qu’on veut d’abord c’est faire la monnaie, monnaie |
| Appelle-moi Swift le matador, des fois j’suis olé olé |
| J’ai tellement esquivé la mort qu’on devrait m’auréoler |