Información de la canción En esta página puedes encontrar la letra de la canción Une Epoque Formidable, artista - Sinik. canción del álbum Immortel, en el genero Иностранный рэп и хип-хоп
Fecha de emisión: 20.11.2011
Restricciones de edad: 18+
Etiqueta de registro: Sixonine
Idioma de la canción: Francés
Une Epoque Formidable(original) |
L’histoire commence aux Ulis en 1984 |
Petit et peace, dire que cette ville allait changer ma life |
J’en suis marqué, j’ai débarqué un soir d’hiver |
Cité des Hautes Bergères tout a l’air grand mais faudra bien s’y faire |
J’avais 4 ans mais les souvenirs me sont restés intacts |
Ainsi débute ma vie entre les teurs-inspec et le terrain vague |
De jours en jours mes nouveaux potes seront mes nouveaux frères |
Peut être qu’on est sur terre mais seul l’enfer me sera offert |
A cet instant, j’ignore encore que les mâtons m’attendent |
Vas dire à ta maman que je suis un bon que j’ai déjà ma bande |
88 on a 8 piges et tout roule |
Avec mes potes on joue au foot, de la tour Février à la tour Août |
A l'école ça s’passe mal, j’me sens mal |
J’vis mal, j’dors mal et quand j’en parle j’ai mon coeur qui s’emballe |
Tous les 25 décembre il faut trouver les mots |
L’argent nous fait défaut et par sa faute le Père Noël est mort |
Rappelle-toi on était jeune, on n’avait pas la haine |
On n’avait pas de label, 10 ans plus tard certains manquent à l’appel |
Un peu plus tard j’aurai ma ville comme soutien |
Soudain j'écrirai ça pour que tu saches d’où je viens, les Ulis |
Pour que tu saches que toute ma life a un goût de flingue |
Pour pas que t’oublies, après «Bergère» rajoute «jungle» |
Pour que tu saches à quel point tout ça me manque |
Que tu comprennes mon histoire tout simplement |
J’ai peur de rien sauf de mon père et ses putains d’colères |
De ce putain de collège, des profs et des bulletins scolaires |
Ça se dégrade, doucement mais sûrement |
Et tard le soir sur le banc, j’entends les grands pousser des hurlements |
Deux années passent et les premiers soucis s’amassent très vite |
La chance m'évite alors après la classe on casse des vitres ! |
J’aimais l’son mais quand j’rentrais j’apprenais pas mes l'çons |
Petit mais paresseux, trop parisien, mais bon n’ai-je pas raison? |
Anéanti car mes parents n’ont jamais su mentir |
L’huissier m’appelle fiston parce que ce fils de pute m’a vu grandir |
Doucement j’commence à rentrer tard pour admirer les tours |
J’ai 12 ans et l'école me casse les couilles alors je sèche les cours |
Je te l’ai pas dit à cette époque la rue m’inspire |
A 13 ans j'écrivais des p’tits bouts d’phrases qui ne voulaient rien dire… |
Premier chapitre, Les Ulis pour adresse… |
Premiers couplets de 84 à 93 ! |
Rappelle-toi on était jeune, on n’avait pas la haine |
On n’avait pas d’label, 10 ans plus tard certains manquent à l’appel |
Un peu plus tard j’aurai ma ville comme soutien |
Soudain j'écrirai ça pour que tu saches d’où je viens; |
Les Ulis ! |
Pour que tu saches que toute ma life a un goût de flingue |
Pour pas que t’oublies, après «Bergère» rajoute «jungle» |
Pour que tu saches à quel point tout ça me manque |
Que tu comprennes mon histoire tout simplement |
L’histoire reprend violemment, année 1.9.9.4 |
A une époque mon pote où les carreaux éclatent et les keufs claquent |
Mauvaises fréquentations entraînent les tentations |
Désordonné selon la conseillère de désorientation |
J’ai l’air d’un gosse fait pour la tess et les biz des tron-li |
Les grands m’ont dit fais gaffe parce que les keufs te soulèvent dans ton lit |
Effectivement les keufs te sautent pour te faire déraper |
J’avais 16 ans quand j’ai gravé malsain en G.A.V |
Encore trop jeune pour travailler, plus d'école |
Alors on traîne et on déconne, ici c’est le hall qui distribue les rôles |
J’aimais rapper mes potes pas trop mais j’ai tenté ma chance |
C'était la première fois que des bouts de phrases pouvaient quitter ma chambre |
J’ai du tirer ma première taf un putain de soir d'été |
Puis j’ai compris que c'était mal et je commence à regretter |
Entre temps j’ai du replonger 2, 3 fois |
La police veut m’avoir, le rap est love de ma voix |
Rappelle-toi on était jeune, on n’avait pas la haine |
On n’avait pas d’label, 10 ans plus tard certains manquent à l’appel |
Un peu plus tard j’aurai ma ville comme soutien |
Soudain j'écrirai ça pour que tu saches d’où je viens, les Ulis |
Pour que tu saches que toute ma life a un goût de flingue |
Pour pas que t’oublies, après «Bergère» rajoute «jungle» |
Pour que tu saches à quel point tout ça me manque |
Que tu comprennes mon histoire tout simplement |
Rappelle-toi on était jeune, on n’avait pas la haine |
On n’avait pas d’label, 10 ans plus tard certains manquent à l’appel |
Un peu plus tard j’aurai ma ville comme soutien |
Soudain j'écrirai ça pour que tu saches d’où je viens, les Ulis |
Pour que tu saches que toute ma life a un goût de flingue |
Pour pas que t’oublies, après «Bergère» rajoute «jungle» |
Pour que tu saches à quel point tout ça me manque |
Que tu comprennes mon histoire tout simplement |
90 j’ai 10 ans je commence à faire le mac |
Et même à parler mal parce que j’ai pas cette putain de paire de Nike ! |
Je traîne de plus en plus et aime de moins en moins |
Hier quand je suis rentré j’ai vu des jeunes rouler des joints dans le coin |
J’aimais l'été avec mes potes le soleil sur l'épaule |
Du rap et du football, pendant qu’les grands dé-saoulaient sous les halls |
J’encaisse les coups quand j’ouvre ma gueule ou j’ai un mot |
Hors de la norme encore un homme caché dans l’corps d’un môme |
Tu vas pouvoir m’expliquer ce que c’est? |
— Une lettre de l'école… Ils disent qu’t’y va pas depuis des mois? |
Des mois ! |
L'école c’est mort, je redoute que ma rue doute |
Dans le fond c’est rien à foutre parce que plus tard je serais une star du foot |
Mes premiers vols, mes premières tapes, mes premières liasses |
Mon premier pote qui meurt, mon premier flingue devant ma première tass |
Du haut de ma tour je vis en hauteur avec ma peine autour |
Ce putain de monde est sourd, personne m’entend lorsque j’appelle au secours |
95 avec mes potes ça va de plus en plus mal |
Haineux pour la plupart, me calcule pas, je m’endors de plus en plus tard… |
Les miens m'écoutent mais ne me suivent pas dans mon délire |
Tandis qu’aux Amonts y’a du flow déjà très tôt c’est ce que j’entendais dire |
C’est avec eux que je pète le mic et toutes les carotides |
Que tous les carreaux tilts qu’on baise la ville de façon chaotique |
A part le son 2 ans plus tard j’ai grillé toutes mes cartes |
Et j’ai soufflé mes 18 bougies aux D4 |
En ressortant je me suis pas dit que j’avais eu tort mec |
C’est pour le simple fait mais ça ne te rend ni plus faible ni plus fort |
(traducción) |
La historia comienza en Les Ulis en 1984 |
Pequeño y en paz, di que este pueblo cambiaría mi vida |
Estoy marcado, aterricé en una tarde de invierno |
Cité des Hautes Bergères todo parece grande pero hay que acostumbrarse |
tenia 4 años pero los recuerdos se quedaron conmigo |
Así comienza mi vida entre los inspectores y el páramo |
Día a día mis nuevos amigos serán mis nuevos hermanos |
Tal vez estemos en la tierra, pero solo se me ofrecerá el infierno. |
En este momento, todavía no sé que los polos me están esperando. |
Ve y dile a tu mamá que estoy bien, ya tengo mi pandilla |
88 tenemos 8 pines y todo va bien |
Con mis amigos jugamos al fútbol, de la torre de febrero a la torre de agosto |
En la escuela me va mal, me siento mal |
Vivo mal, duermo mal y cuando hablo de ello se me acelera el corazón. |
Cada 25 de diciembre tienes que encontrar las palabras |
El dinero nos falla y por su culpa Papá Noel está muerto |
Recuerda que éramos jóvenes, no teníamos el odio |
No teníamos sello, 10 años después faltan algunos |
Un poco más tarde tendré mi ciudad de apoyo. |
De repente te escribo esto para que sepas de donde soy, el Ulis |
Entonces sabes que toda mi vida sabe a pistola |
Para que no se te olvide, después de "Bergère" añade "jungle" |
Para hacerte saber cuánto lo extraño todo |
Que solo entiendas mi historia |
No tengo miedo de nada más que de mi padre y su maldita ira. |
De esta puta universidad, maestros y boletas de calificaciones |
Está empeorando, lento pero seguro |
Y tarde en la noche en el banco, escucho a los adultos gritar |
Pasan dos años y las primeras preocupaciones se acumulan muy rápido |
¡La suerte me evita así que después de clase rompemos ventanas! |
Me gustó el sonido, pero cuando llegué a casa no aprendí mis lecciones. |
Pequeña pero perezosa, demasiado parisina, pero bueno, ¿verdad? |
Devastado porque mis padres nunca supieron mentir |
El alguacil me llama hijo porque ese hijo de puta me vio crecer |
Lentamente empiezo a llegar tarde a casa para admirar las torres |
Tengo 12 años y la escuela me molesta, así que voy a faltar a clases. |
No te dije en ese momento la calle me inspira |
A los 13 estaba escribiendo pequeños fragmentos de oraciones que no significaban nada... |
Primer capítulo, Les Ulis para la dirección… |
Primeros versos del 84 al 93! |
Recuerda que éramos jóvenes, no teníamos el odio |
No teníamos sello, 10 años después faltan algunos |
Un poco más tarde tendré mi ciudad de apoyo. |
De repente escribiré esto para que sepas de dónde soy; |
El Ulis! |
Entonces sabes que toda mi vida sabe a pistola |
Para que no se te olvide, después de "Bergère" añade "jungle" |
Para hacerte saber cuánto lo extraño todo |
Que solo entiendas mi historia |
La historia retoma violentamente, año 1.9.9.4 |
De vuelta en un tiempo homie donde los azulejos explotan y los policías golpean |
Las malas compañías conducen a las tentaciones |
Desordenado según el consejero de desorientación |
Parezco un niño hecho para Tess y el negocio de tron-li. |
Los adultos me dijeron que tuviera cuidado porque los policías te recogen en tu cama |
De hecho, los policías te saltan para hacerte patinar |
Tenía 16 años cuando grabé insalubre en G.A.V. |
Todavía demasiado joven para trabajar, no más escuela |
Así que andamos por ahí y nos metemos, aquí está el salón que reparte los papeles |
No me gustaba rapear demasiado a mis amigos, pero me arriesgué. |
Era la primera vez que fragmentos de frases podían salir de mi habitación. |
Tuve que tomar mi primer trabajo en una puta noche de verano |
Entonces me di cuenta de que estaba mal y estoy empezando a arrepentirme |
Mientras tanto tuve que bucear de nuevo 2, 3 veces |
La policía me quiere atrapar, el rap está enamorado de mi voz |
Recuerda que éramos jóvenes, no teníamos el odio |
No teníamos sello, 10 años después faltan algunos |
Un poco más tarde tendré mi ciudad de apoyo. |
De repente te escribo esto para que sepas de donde soy, el Ulis |
Entonces sabes que toda mi vida sabe a pistola |
Para que no se te olvide, después de "Bergère" añade "jungle" |
Para hacerte saber cuánto lo extraño todo |
Que solo entiendas mi historia |
Recuerda que éramos jóvenes, no teníamos el odio |
No teníamos sello, 10 años después faltan algunos |
Un poco más tarde tendré mi ciudad de apoyo. |
De repente te escribo esto para que sepas de donde soy, el Ulis |
Entonces sabes que toda mi vida sabe a pistola |
Para que no se te olvide, después de "Bergère" añade "jungle" |
Para hacerte saber cuánto lo extraño todo |
Que solo entiendas mi historia |
90 tengo 10 estoy empezando a proxeneta |
¡E incluso hablar mal porque no tengo ese puto par de Nikes! |
Cuelgo más y más y amo menos y menos |
Ayer cuando llegué a casa vi a unos niños revolcándose |
Me encantó el verano con mis amigos el sol en mi hombro |
Rap y fútbol, mientras los grandes se emborrachaban bajo los pasillos |
Recibo los golpes cuando abro la boca o tengo una palabra |
Fuera de norma otra vez un hombre escondido en el cuerpo de un niño |
¿Me puedes explicar qué es? |
"Una carta de la escuela... ¿Dicen que no has ido por meses?" |
Meses ! |
La escuela está muerta, temo que mi calle dude |
Al final no me importa un carajo porque luego seré una estrella de fútbol |
Mis primeros vuelos, mis primeros grifos, mis primeros paquetes |
Mi primer homie muriendo, mi primer arma frente a mi primera taza |
Desde lo alto de mi torre vivo alto con mi dolor alrededor |
Este maldito mundo es sordo, nadie me escucha cuando pido ayuda |
95 con mis amigos se está poniendo peor y peor |
Haters en su mayoría, no me calculen, me duermo cada vez más tarde... |
Los míos escúchame pero no me sigas en mi delirio |
Mientras que en los Amonts hay un flujo ya muy temprano, eso es lo que escuché. |
Es con ellos que rompo el micrófono y todas las carótidas |
Deja que todos los azulejos se inclinen, follamos la ciudad caóticamente |
Aparte del sonido, 2 años después perdí todas mis cartas. |
Y apagué mis 18 velas en D4 |
Cuando salí no pensé que estaba equivocado hombre |
Es por el simple hecho pero no te hace más débil o más fuerte |