| On s’est connus le temps de plaire
|
| Aux exigences qu’on s’est créées, mais on s’y perd
|
| Tu n’es qu'à quelques kilomètres
|
| Et nos cœurs, nos cœurs sont restés dans cette mer
|
| J’ai couru en longeant la Seine
|
| En espérant te retrouver, l'âme sereine
|
| J’ai couru sans savoir comment
|
| Ni pourquoi on s’emballe, on ne s’est connus qu’un moment
|
| Et je ne sais plus si tu en vaux la peine
|
| C’est plutôt dur d’en être certaine
|
| Et quand tu seras à la Porte des Ternes
|
| Ce soir, ne m’oublie pas
|
| Je t’attendrai au moins le temps de dire
|
| Que j’ai voulu prendre le plus grand risque
|
| Un soir qui m’a rendue bien triste
|
| Un soir, Place de la République
|
| Et comme tu vois, c’est bien la fin
|
| Je dois traverser l’océan demain matin
|
| De tes bras, je m’arracherai tout doucement
|
| Et c’est la réalité qui m’attend
|
| Je sais, ton cœur est habité
|
| Par une ou d’autres filles qui t’ont marqué
|
| Moi je suis moins forte que les autres
|
| Mais j’espère tant te manquer, tant me démarquer
|
| Et je ne sais plus si tu en vaux la peine
|
| C’est plutôt dur d’en être certaine
|
| Et quand tu seras à la Porte des Ternes
|
| Ce soir, ne m’oublie pas
|
| Je t’attendrai au moins le temps de dire
|
| Que j’ai voulu prendre le plus grand risque
|
| Un soir qui m’a rendue bien triste
|
| Un soir, Place de la République |