Letras Fin d'après-minuit - Deen Burbigo

Fin d'après-minuit

C’que j’appelle le matin, t’appelles ça l’après-midi\nC’que vous appelez la matinée, j’appelle ça la fin d’après-minuit\nJ’traîne à l’hôtel Ibis avec mes cernes, j’suis pas rodave\nJ’me lève quand tu t’couches et je me couche quand tu pars au taff\nMon mode de vie est éprouvant, les blocs me suivent\nEt les gosses de riches golent-ri en nous écoutant\nMa connerie est déroutante mais les 35 heures, c’est dégoûtant\nC’que tu fais d’ton samedi soir, on l’fait le lundi aprèm'\nC’que tu fais pour ton birthday, on l’fait le lundi d’après\nMa team vient d’arriver, la soirée n’fait que commencer\nMes frangins rockent la party, les autres ne font que le romancer\nLes s fous que je conte effraient\nMais, poupée, tout c’que je raconte est vrai\nOn rêve d'être des patrons, on agit déjà comme si on l'était\nOn va lever les verres, on va lever les pintes\nOn va fumer l’adversaire, on va fumer les joints\nJ’monte sur scène, faut lever le gain, gros\nComme dans un hold-up, fais lever les mains\nC’est le Burbigo, j’ai dit Burbigo\nC’est le Burbigo, j’ai dit Burbigo\nJe commercialise ma bouse pendant qu’les commères salissent ma troupe\n(L en l’air)\nJe commercialise ma bouse pendant qu’les commères salissent ma troupe\n(L en l’air)\nJe commercialise ma bouse pendant qu’les commères salissent ma troupe\nOn veut le son plus haut (plus haut), plus haut (plus haut)\nLes rées-soi plus chaudes et les pétards plus gros\nEt on y va plus haut (plus haut), plus haut (plus haut)\nLes pétasses plus chaudes et les pétards plus gros\nDonne tout! Comme Eff et Jazzy Bazz en concert\nPastis glaçon, on fait 'ner-ner l’haschisch marron foncé\nDigé-spliff, apéri-spliff\nPetit spliff de résistance, petite sieste tous les dix spliffs\nEt j’pense aux morceaux de la mixtape en faisant des dorsaux à La Villette\nCroco, Nike, Avirex, poto, mon logo est floqué\nJ’ressemble à un homme-sandwich mais les femmes me trouvent à croquer\nOn ligote les jolies filles, sirote le Domy P\nRigole de la politique, quand il faut, fait face au litige\nMais on préfère faire la fête:\nOuais, ouais… On préfère faire la fête…\nQuand on débarque dans ta rée-soi, faut qu’tu prévoies du latex\nAlcool et capotes coûtent trop cher, on se demande pourquoi\nLes plus économes passent sur les mêmes meufs, un dépistage pour trois\nHé yo! Fuck le physio, les folles, les idiots\nSi un enfoiré demande qui contrôle, frangin réponds-lui:\nC’est le Burbigo, j’ai dit Burbigo\nC’est le Burbigo, j’ai dit Burbigo\nJe commercialise ma bouse pendant qu’les commères salissent ma troupe\n(L en l’air)\nJe commercialise ma bouse pendant qu’les commères salissent ma troupe\n(L en l’air)\nJe commercialise ma bouse pendant qu’les commères salissent ma troupe\nOn veut le son plus haut (plus haut), plus haut (plus haut)\nLes rées-soi plus chaudes et les pétards plus gros\nEt on y va plus haut (plus haut), plus haut (plus haut)\nLes pétasses plus chaudes et les pétards plus gros\nOn dit merci qui? Merci… Bigo!