| Dis-moi combien de femmes es-tu sûr d’aimer toute ta vie
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| Ou sur la tête de qui les frères te jurent tous qu’ils ont raison?
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| Souvent beaucoup de mômes à élever seule
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| Fidèle au poste, pour ses gosses peut même faire l’aumône
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| Tu peux bien zouker, être plein de flouze
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| Bête ou même fou, jouer les beaux
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| Mais qui t’a le plus roué de coups?
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| Dans le but de faire quelqu’un de bien, unique
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| Qu’un inconnu évite de dire: «Celui-là on l’nique»
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| Elle m’a appris certaines choses de la vie
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| La rue, l’reste, ne pas se presser, taffer
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| Ne jamais se laisser test, trop difficile d'être paumé
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| Ici bossait un fils en taule que l’système s’efforce à gommer
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| À tous les lascars, pauvres et riches, dédicace
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| Une bise sur les joues de maman
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| C’est pour toutes les mères de scarlas
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| Où que ce soit, de Ouagadougou au fin fond du Pérou
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| Pour toutes les mères de foufs
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| Où que ce soit, de Ouagadougou au fin fond du Pérou
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| Pour toutes les mères de scarlas
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| Où qu’ce soit de Ouagadougou au fin fond du Pérou
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| Autant de love à tous les gosses
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| Assise sur son trône, je pose une couronne de roses sur son dôme
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| Grandir sans père, c’est dur, même si la mère persévère
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| Ça sert, mais pas à trouver ses repères, c’est sûr
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| Perdre sa mère c’est pire, demande à Pit' je t’assure
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| T’as pas saisi, enlève la mer de la Côte d’Azur
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| Je dis qu’faut profiter de sa présence tant qu’elle est là
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| Plutôt que, tard, se rattraper en larmes sur l’absence
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| C’est pas facile à dire, l’amour est à ce prix là
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| Car rien n’est éternelle, la vie te l’a appris, hélas
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| Les ex-hobbies, les sexes phobies
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| Faut dire que ça inquiète la Mama, donc j’ai cessé
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| Car même le dernier des meurtriers a sa mère pour pleurer
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| Crier son affection, sans question
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| Faut qu’ce soir tu ranges ton gun, laisse ton shit
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| Range les dangers, les risques
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| Car avant d'être un scarla t’es son fils
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| C’est pour toutes les mères de scarlas
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| Où que ce soit, de Ouagadougou au fin fond du Pérou
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| Pour toutes les mères de foufs
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| Où que ce soit, de Ouagadougou au fin fond du Pérou
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| Pour toutes les mères de scarlas
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| Où qu’ce soit de Ouagadougou au fin fond du Pérou
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| Autant de love à tous les gosses
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| Assise sur son trône, je pose une couronne de roses sur son dôme
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| Mon teint un cigare Montecristo, esprit ténébreux
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| Triste esprit halogène, au micro, j’ai la rime lacrymogène
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| Aimer sa mère plus que chaque choses au monde
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| Pose le père à gauche, dans onze dossiers sur douze, pour cause, il est las.
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| T’es l’vaurien, t’a dit «mon gars» si tu réussis:
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| Oh la la, tu redeviens son fiston, son fils
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| Et puisqu’on y est, dis aussi que t’as donné le sein
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| Vas-y mets le son, ai-je tort lors de mes speechs?
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| Mes compliments si t’en as deux, moi j’en ai qu’une maman
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| Je lui fais ses courses quand elle veut même si ça me saoule par moment
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| «Je serai là, t’aimerai jusqu'à la fin de ma vie»
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| Y a que ta copine pour te dire des choses si stupides
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| Fillette, ose te dire plus fidèle que ma mère
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| Sur ma vie, je vais te faire couper tes mèches «Pony»
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| Pose ta main sur ton poumon puis ton cœur: toum-toum, toum-toum
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| Ça marche? |
| Tout te prouve qu’elle vit encore
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| C’est pour toutes les mères de scarlas
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| Où que ce soit, de Ouagadougou au fin fond du Pérou
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| Pour toutes les mères de foufs
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| Où que ce soit, de Ouagadougou au fin fond du Pérou
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| Pour toutes les mères de scarlas
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| Où qu’ce soit de Ouagadougou au fin fond du Pérou
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| Autant de love à tous les gosses
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| Assise sur son trône, je pose une couronne de roses sur son dôme |