| Pars, maintenant
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| Je ne veux pas entendre ces mots
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| Je les connais tous, déjà
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| Je garderai, le peu d’amour étendu
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| Au fond de moi, après toi
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| Pars, maintenant
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| Avant que le jour se lève
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| Prends la nuit, et disparais
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| Tu n’es qu’un homme de plomb, fondu pour la guerre
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| Au coeur de fer; |
| qui ne tient qu’au combat
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| Je suis une lame de fond, tombée dans tes bras
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| Oh, laisse-moi, à nos plus beaux souvenirs
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| Je, me souviens
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| De la douceur de ta peau
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| Des brûlures, de nos baisers
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| Longs, sinueux
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| Profonds comme le lit d’un fleuve
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| Dont la source, ne tarirait pas
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| Mais, aujourd’hui
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| Tu préfères, la nuit
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| Les éphémères, et l’oubli
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| Tu n’es qu’un homme de plomb, fondu pour la guerre
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| Au coeur de fer; |
| qui ne tient qu’au combat
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| Je suis une lame de fond, tombée dans tes bras
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| Oh, laisse-moi, à nos plus beaux souvenirs
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| Pars, maintenant
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| Il est trop tard à présent
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| Pour rejoindre, nos deux mains
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| Referme derrière toi
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| Toutes les portes que tu pourras
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| Et laisse-moi, à nos plus beaux souvenirs
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| Tu n’es qu’un homme de plomb, fondu pour la guerre
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| Au coeur de fer; |
| qui ne tient qu’au combat
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| Je suis une lame de fond, tombée dans tes bras
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| Oh, laisse-moi, à nos plus beaux souvenirs |