| L’avion se crashe, ferme les yeux, ferme les yeux
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| Profite de la descente
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| L’avion se crashe, ferme les yeux, ferme les yeux
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| Descends, descends
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| Se faire des films, c’est autorisé, ah ouais
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| J’ai prévu large, vu que je sais pas trop viser
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| En fait, j’me suis jamais rappelé du plan
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| Depuis tout petit, j’ai improvisé
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| Si l’hélice doit brûler, trouve un parachute, glisse-toi
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| Ma musique, c’est mon monde, je risque rien puisque c’est moi qui écris
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| l’histoire, ouais
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| Parfois, je m’invente une vie
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| J’ai peut-être peur de ne pas être si spécial, oh no
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| J’suis monté très haut mais j’ai peur du vide
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| Pour n’pas tomber, j’ai regardé vers le ciel, oh no
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| Y’a eu comme une secousse dans ma tête
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| Depuis, j’essaie de montrer mon talent sous plusieurs visages pour qu’il soit
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| reconnu de tous
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| Habité dans mes concerts, les cris de la cohue me boostent
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| Enfume ton intelligence à Dam
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| Tu croyais voir un génie sur son petit nuage
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| Mais c’est juste un rêveur recrachant sa dab
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| Rien n’est magnifique, les gens s’adaptent
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| La plupart des belles choses que j’ai vues sont des mirages, ouais
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| J’ai tout à fait conscience que je vis dans un monde imaginaire (imaginaire)
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| Pas assez de grains dans le sablier pour avoir une vie sage
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| Alors je plane, je plane, je plane et je profite de la chute avant
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| l’atterrissage
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| Oh no, oh no, oh no
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| Descends, descends
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| Oh no, oh no, oh no
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| Descends, descends
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| On me dit que chaque son, c’est le maillon d’une chaîne en or
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| Est-c'que j’ai des gènes hors normes?
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| La route est longue, j’me sens puissant depuis
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| Alors j’ai les chevilles qui gonflent comme si j’avais conduit huit ans de suite
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| J’avais des rêves immenses mais c’est quand on retombe qu’on saigne
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| J’aimais les gens, j’aurai du adorer le silence
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| Personne n’est de bon conseil quand tu cherches ton chemin dans la forêt de
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| ciment
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| Les drogués baratinent, de janvier à décembre aux amphètes
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| Ils disent que c’est drôle comme un toboggan au paradis
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| Mais un toboggan au paradis, c’est la descente aux enfers
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| J’ai des frissons, je vois les règles sacrées que nous brisons
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| J’en connais qui mériteraient d’aller en prison
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| Pire, j’en connais qui mériteraient que j’aille en prison, oh no
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| J’ai crié de toutes mes forces mais mon égo m’a dit de ne pas m’en faire, oh no
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| Dans la nuit, j’ai vu mille chemins pour ne pas choisir où aller,
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| j’ai éteint mes phares, oh no
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| Sans la notion de gravité, plus rien n’a d’sens, j’avance
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| J’ai vu l’orage mais j’ai raté l’arc-en-ciel
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| Pourquoi c’est toujours quand faut profiter du présent que j’ai des absences?
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| J’suis même pas là pour recevoir mon prix
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| J’suis sur le toit, j’suis à deux doigts d’voler
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| Plus je joue avec la mort, plus elle approche
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| C’est comme si je comptais: «un, deux, trois, soleil»
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| Oh no, oh no, oh no
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| Descends, descends
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| Oh no, oh no, oh no
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| Descends, descends |