| Je m'épuise quand j’rôde, seul
|
| Comme si j’trainais dans une ville fantôme
|
| Je, je m'épuise quand j’rôde
|
| Et c’est flippant comme une nuit dans l’trom'
|
| Je m'épuise quand j’rôde, rien n’est vivant
|
| C’est le silence dans le vide, ça m’apparaît comme une évidence
|
| Faudrait que je file sans que le vice m’emporte
|
| Mais c’est flippant comme une nuit dans l’trom'…
|
| J’suis né pauvre et j’vais mourir riche, fils, les petits s’piquent
|
| J’ai les yeux qui se plissent, on est tous pistés par Iblis, fils
|
| J’vois trop de mes gars couler
|
| Rêvent de braquage et ne pensent qu’a gueuler
|
| Mais Dieu sait qui tu es même si t’es cagoulé
|
| On nuira tous au paradis, est-ce pour rire?
|
| Les jeunes se laissent vivre et les vieux s’laissent mourir
|
| Une triste avance, mes complices
|
| Qui s’lamentent puis s’visent la tempe
|
| Oui, j’ai que d’la haine et quelques disques a revendre
|
| En visant l’excellence, on s'élance
|
| Moi, j’voulais l’heure de gloire, je n’aurai qu’la minute de silence
|
| Et j’manque pas d’air pourtant j'étouffe, j’veux du blé
|
| Et j’marche seul pour être sur de pas me faire doubler
|
| Noble
|
| Je m'épuise quand j’rôde, seul
|
| Comme si j’trainais dans une ville fantôme
|
| Je, je m'épuise quand j’rôde
|
| Et c’est flippant comme une nuit dans l’trom'
|
| Je m'épuise quand j’rôde, rien n’est vivant
|
| C’est le silence dans le vide, ça m’apparaît comme une évidence
|
| Faudrait que je file sans que le vice m’emporte
|
| Mais c’est flippant comme une nuit dans l’trom'…
|
| Je m'épuise, c’est grave, aujourd’hui
|
| Il fait nuit déjà et je marche dans les ruines
|
| J’suis perdu dedans depuis l’départ, à quoi bon fuir?
|
| Les ennuis m’suivent mais je n’entends que le bruit d’mes pas
|
| L'époque est triste, ça a bloqué la rencontre
|
| C’est devenu trop paisible, un opéra sans son
|
| A barouder tard l’soir, j’ai pris un mauvais rythme
|
| Et j’ai pas trouvé ma voie, bref, tu connais la chanson
|
| L’argent s’débite, j’défends juste mon beurre
|
| La ville est un bassin où les gens succombent en une longueur
|
| Face au cadran j’médite, dans c’dur monde
|
| J’sens plus mon cœur, j’entends juste le battement d’mes cils
|
| Han, une bouteille sous mon Lacoste
|
| J’avance lentement comme si j'étais sous codéine
|
| Tout le monde s’affole, les bandits s’prennent au game
|
| Mais bon, il nous faudra plus qu’une oreille pour qu’on s’accorde
|
| J'éprouve ce grand feeling, c’est une course sans limite
|
| Et je suis seul-tout comme un jeune loup
|
| La route me tranquillise, j’reste fougueux j’anticipe
|
| Et j’attendrai pas d’frôler la mort pour me sentir vivre
|
| Je m'épuise quand j’rôde, seul
|
| Comme si j’trainais dans une ville fantôme
|
| Je, je m'épuise quand j’rôde
|
| Et c’est flippant comme une nuit dans l’trom'
|
| Je m'épuise quand j’rôde, rien n’est vivant
|
| C’est le silence dans le vide, ça m’apparaît comme une évidence
|
| Faudrait que je file sans que le vice m’emporte
|
| Mais c’est flippant comme une nuit dans l’trom'… |