Información de la canción En esta página puedes encontrar la letra de la canción 60G, artista - S.Pri Noir. canción del álbum Le monde ne suffit pas, en el genero Иностранный рэп и хип-хоп
Fecha de emisión: 31.05.2015
Restricciones de edad: 18+
Etiqueta de registro: Believe, Nouvelle Ecole, Pop Korn
Idioma de la canción: Francés
60G |
Je viens de là où on a du mal à respirer |
Le taux de chômage nous coupe le souffle et les yaourts ont expiré |
Je te parle de tout, des galères et des frigos |
Du clochard du coin de la rue ou du crochet de Luis Figo |
Et j’oublie pas nos mères qui jouent les gladiateurs |
Qui taffent dur pour ramener de quoi faire chauffer les radiateurs |
Une pensée pour la mienne, sans elle, mon frère, je tombe |
Hier, inconscient, j’ai claqué le loyer dans une paire de pompes |
Je l’ai claqué dans une 'teille et en Enfer je vais peut-être rôtir |
Comme les poulets qui m’ont dit: «Plus facile d’entrer en taule que d’en |
sortir» |
Parmi mes shabs combien ont mangé la gamelle? |
Elle est loin l'époque des Schtroumpfs qui se font courser par Gargamel |
Ça sent la tôle pourtant le plavan vaut de l’or |
On a tellement traîné dehors que le froid nous est indolore |
Je réfléchis trop, c’est pour ça que j’ai tué mes ongles |
Je fais des C.V. et des CDs en attendant de tuer les ondes |
Mais je veux pas tuer l’avenir, de mon futur fils de 3 ans |
Alors je taffe pour qu’il ne manque ni de lait ni de croissants |
Je suis technique sur le terrain, je joue à l’espagnol |
À 'iep ou en grosse bagnole, j’emmerde les Willy Sagnol |
S.Pri c’est oim, ouais je suis frais sur la cover |
J’ai pas le temps de faire le lover, je veux mes seufs dans la Rover |
Et j’ai appris que parmi mes potes il y avait des mythos |
Qui peuvent virer ennemis pour du gent-ar ou bien des clitos |
Pour la gloire, la haine ou la jalousie |
Condamnés à survivre, est-ce que c’est ça nos vies? |
La ligne 3, la ligne 4, le RER B |
Le boulot, la bicrave et la BRB |
Y’a pas photo, ce sont les beaux clichés que mes gars kiffent |
On a pas de pellicules mais sous nos crânes c’est négatif |
L’amour rend aveugle, c’est pour ça que la France nous voit pas |
Crois pas que ton fils est un you-voi 'Pa |
Même si comme toi, il s’est mis dans quelques magouilles |
Qu’il traîne en bas avec des types qui l’appellent «ma couille» |
Papa, je me tape pour que tu passes la porte du château |
En chemise Dior, borsalino, la paire de Smalto |
Je suis un Seck, je suis un Thiakane, je suis un Mendy |
Je suis à Grand Yohff, j’suis à Twente |
Écris stro-ophes sur azerty |
Je veux le solde d’Ashanti |
Unis, on pourra toucher Saturne |
Si tu es mon pote, que tu as besoin de moi, je ferai pas de facture |
On en a traversé des trucs, on en a bavé |
On en a vi-ser des gusses, on en a baffé |
Mais je t’assure, moi, je n’ai rien d’un violent, affolant |
Le nombre de jeunes qui meurent la tête sur le pare-brise |
Ouais violent |
Je fais plus de biff sur la plaquette parce que le 100 est collant |
T’avise pas de nous test à la radio |
Ou c’est patate pédagogique à la Sidi-O |
On rentre tard, tôt, à l’heure du premier métro |
En cas de bagarre de saloon, on prend les premiers métaux |
On slalome, on s’allume sous la lune, ça sent la poudre |
Paris, ça prend plus des lignes mon pote, ça prend des poutres |
Sur la retraite on s’assoit |
La dette de l’Afrique s’accroît |
Ils ont peur de l’appel de Dieu, de l’appel à la Mecque |
Vivre c’est se laisser mourir, calcule le paramètre |
On est des brutes qui parlent en net |
On se laissera plus contrôler par un maître |