Mais j’connais les codes, ces bâtards peuvent pas m’la faire
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J’préfère finir sous terre que enfermé à Nanterre
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Eh, une porte se ferme quand une autre s’ouvre (yah, yah)
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J’ai pris exemple sur mes grandes sœurs (yah, yah)
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J’suis fier de moi, j’suis venu d’en dessous (yah, yah)
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Jamais j’oublie, c’est dans mon cœur (jamais)
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Carbo, j’suis comme le four, j’suis comme les fous
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J’suis déjà mort, frère (yah, yah)
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J’attends d’me refaire sur un autre coup (yah, yah)
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J’embrasse la vie, j’bois un autre verre
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J’ai tout appris en bas
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Faut pas que j’meurs en bas pour des euros, cette vie n’est pas rentable
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J’ai grandi à Sevran, la ne-zo
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Keufs et dettes à la maison, les huissiers qui montent ma misère
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J’ai volé, braqué, j’voulais juste changer ma vie d’merde
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Même quand ça change, en vrai, ça change pas, les problèmes grandissent
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J’rappe depuis qu’j’suis petit, j’pensais pas qu’j’aurais pris du fric
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Les gens changent, bourré, j’t’oublie tous les soirs
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Tu m’as laissé dans mes galères, j’suis con d’avoir cru en toi
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J’perds plus mon temps, les traîtres, faut qu’ils m’entendent
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Moi, j’ai vu des faux mais le lâche, c’est l’plus gros bâtard (ah)
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J’ai 40 000 défauts mais j’suis là si tu comptes pour moi (vrai de vrai)
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J’ai pas vu leur mandat, pourtant, j’ai tourné deux ans
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J’ai appris la mentale, à quelques mecs, j’dis qu’c’est mes grands
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J’donne l’argent à maman, y a qu’elle qui a le droit de tout m’prendre
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La vie m’a tranché l’cœur, faut qu’j’m'éloigne pour un moment
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Et celui qui a tout vu, j’sais même pas c’qu’il peut m’apprendre, en vrai
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J’lève les yeux au ciel, j’ai la te-tê à l’envers (à l’envers)
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J’ai quitté l'école, j’savais même pas comment faire (en vrai)
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Mais j’connais les codes, ces bâtards peuvent pas m’la faire (en vrai)
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J’préfère finir sous terre que enfermé à Nanterre (ah)
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J’lève les yeux au ciel, j’ai la te-tê à l’envers (ah)
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J’ai quitté l'école, j’savais même pas comment faire (ah)
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Mais j’connais les codes, ces bâtards peuvent pas m’la faire (ah)
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J’préfère finir sous terre que enfermé à Nanterre (vrai de vrai)
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Eh, une porte se ferme quand une autre s’ouvre (yah, yah)
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J’ai pris exemple sur mes grandes sœurs (yah, yah)
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J’suis fier de moi, j’suis venu d’en dessous (yah, yah)
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Jamais j’oublie, c’est dans mon cœur (jamais)
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Carbo, j’suis comme le four, j’suis comme les fous
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J’suis déjà mort, frère (yah, yah)
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J’attends d’me refaire sur un autre coup (yah, yah)
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J’embrasse la vie, j’bois un autre verre
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OG, you-voi, on n’a pas l’choix d’aller tout droit (jamais)
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On a les revers et les coups droits, vas-y ouvre-la, ta mère on te foudroie
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Yes, choisi pas la mauvaise qui pousse la poussette (jamais)
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Fougères, Sevran, Aulnay-sous-Bois
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Y a qu’un seul Dieu sur le bateau, j’suis muslim, un peu feuj et catho' (ouais)
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J’voulais mon père dans un château, j’voyais ma mère dans un tableau
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Les cartouches tombent et la moto part, les feuilles tombent et les potes aussi
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Et nous, on est posé devant l’café, à regarder les daronnes allaient taffer
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On veut refaire le monde mais c’est lui qui nous fait, le dernier Audi,
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c’est celui qui nous faut
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Le dernier mobile que j’ai sorti à la juge c’est que j'étais pas là
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La puce et Lebarra, j’vieillis, j’prends des années, j’vieillis,
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j’perds des amis
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À croire qu’on est damnés
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C’qu’on veut, c’est démarrer, eux tous, c’est des marrants
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Ils veulent nous voir au sol, pas sur le catamaran
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Mes poches pleines de billets
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J’y pense à chaque seconde quand la lune est ronde, j’pense à m’faire le monde
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(yeah, yeah)
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J’compte même plus les places qui sont plus sur l’cahier
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L’ennemi le plus coriace, c’est mon ancien allié
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Et ils m’ont tous déçu, c’est pour ça qu’j’veux m’tailler
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En vrai, en vrai |