| C’est le lieu de la planque, ambitieux
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| Un véritable engin de mort
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| Ces deux vont me rendre dingue
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| Il va falloir très vite s’occuper de ça
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| Je suis d’accord.
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| Quand ça cogne ferme, tu le sais
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| Quand l’oreille pleure, tu le sais
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| Entend le débit, ça tu connais
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| Bombe A, c’est l’effet
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| Virulent, c’est un fait
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| Aucune magie, ni de fait
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| On dit les choses, comment c’est
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| Brut, c’est comme ça qu’on fait
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| Toujours droit comme les pyramides
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| La rage: un art de vivre
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| Le reste est savamment dosé, le tout bien canalisé
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| Ils pensent qu’on va se poser quand le fantôme revient déguisé
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| Je garde l'œil au viseur, même si le pays s’est Zidanisé
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| Ici c’est le fond qui fait loi, le flow
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| L’applique, beaucoup de pratique
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| C’est là qu’est la voie, la théorie suffit pas
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| Les questions on s’en pose pas, du bénéfice y en aura
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| On sait déjà qui se gavera, donc des remords j’en aurai pas
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| Chaque jour j’essaye de faire un pas
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| C’est pas facile, mais si j’tente rien c’est l’oubli
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| Qui se pointe et le vide est pas très loin
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| Le malin se frotte les mains à l’idée
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| Que je puisse perdre pied
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| Alors je fais gaffe où je dépose
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| Espérant que ça va le faire chier
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| Rester libre loin des vices, des chaînes et des blocs
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| Rester libre loin des pitres, des guerres et des loques
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| Fugitif dans l’esprit car le système nous dévore
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| Inutile d’essayer de nous formater, on se développe
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| T’inquiètes on se développe
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| Ce sont déjà des héros, pourquoi?
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| Tout comme le sable, insaisissables
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| Et où ils ont trouvé cette technique de service ultra sophistiquée?
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| Je vis pas perché sur un nuage et les pieds sur la terre
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| Retardataire, jamais, ils vont pas m’la faire à l’envers
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| Je suis pas grand chose c’est clair, juste une épine en travers
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| De leur gorge, opposant mes vers à tous leurs travers
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| Mon chemin c’est moi qui le fait, c’est moi qui l'éclaire
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| Très loin de leurs valeurs et de leurs crises identitaires
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| Moi j’dis que la vie c’est la mer et pas un fleuve tranquille
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| Au fond y’a dix grands blancs et tout le reste c’est que des sardines
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| Alors aussi petit qu’je sois, je laisse rien filer
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| Les mailles du filet, je m’en vais les ronger puis me faufiler
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| Le tout sans me faire filer, discret sans m’défiler
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| J’peaufine mon final avant qu’les squales me bouffent en faux-filets
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| Tant pis si je défie les écrits divins, céleste justice
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| Viens, regarde la nôtre, elle est pas effilée
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| Je lâche pas, il y a que les vaincus qui demandent la trêve
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| J’dors pas, y’a que la sueur qui donne vie aux rêves
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| Rester libre loin des vices, des chaînes et des blocs
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| Rester libre loin des litres, des guerres et des loques
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| Fugitif dans l’esprit car le système nous dévore
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| Inutile d’essayer de formater, on se développe
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| Coloquinte, Shurik’N
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| Deux petits rats qui font tellement de dégâts
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| C’est toujours ceux-là les pires
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| Coloquinte, Samm (te casse), Shurik’N
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| Toi-même tu sais, mode furtif |