Letras de Représailles - Sinik

Représailles - Sinik
Información de la canción En esta página puedes encontrar la letra de la canción Représailles, artista - Sinik.
Fecha de emisión: 09.12.2007
Restricciones de edad: 18+
Idioma de la canción: Francés

Représailles

(original)
Le point d’départ c’est la banlieue, tu veux savoir c’est quoi l’histoire
On était quinze dans un immeuble, il faisait froid ce samedi soir
J'étais posé les bras croisés, devant des flaques de mollards
Rêvant de liasses et de pétasses, de ceux qui claquent des dollars
Dans mes souvenirs, au fond du porche y’avait un banc
Nous étions quinze et parmi nous, un de mes soss avait un plan
Ce soir-là, l’anniversaire de ses copines tombait à pic
Nous tout ce qu’on voulait, c'était se faire pomper la bite
A vingt-trois heures on est parti, voitures haut de gamme, dernier prix
Ça rigolait, mon pote Hocine sortait les vannes dernier cri
Sur la route pendant une heure, ça fumait l’shit de Rudy
Nous étions forts et sûrs de nous, telle une équipe de rugby
Minuit cinq en arrivant, le GPS suivait l’adresse
Voilà comment les trois bagnoles se sont retrouvées dans la tèce
Au début y’avait deux mecs qui prenaient l’air dans la cité
Visiblement ces chiens d’la casse n’avaient pas l’air d'être invités
Quand sa copine nous a ouvert, elle était pas dans son état
Dans un immeuble au quatorzième, j’me souviens même de son étage
J’me rappelle, au tout début j'étais posé, j’pétais des sbars
Et dans la pièce, à l’opposé, ces fils de putes jetaient des regards
Convaincu que c'était nul, j’en avait marre, aucun rapport
J’avais la dalle, dans la soirée j’me faisais chier comme un rat mort
J’me rappelle qu’avec trois potes on est partis prêt de Châtelet
J’ai dit aux autres «Nous on s’arrache, si y’a embrouille vous nous appelez»
-Ouais Niksi?
-Ouais allô?
-Ouais c’est moi
-Ouais
-Eh vas-y faut qu’vous passiez aux Ulis prendre des ke-tru
-Pourquoi, il s’passe quoi?
-Eh vas-y j’me suis pris la tête avec un ke-mé, ça a faillit partir en coups
d’bouteilles dans l’appart', là depuis tout à l’heure j’traîne à la fenêtre,
y’a grave des ke-més qu’arrivent, ils sont de plus en plus nombreux et franchement ramènes des ke-trus parce que j’sens que ça va partir en couilles
-Vas-y vas-y bouge pas, on arrive
-Eh, fait deu-spi ça sent l’guet-apens grave là !
C’est le son des regrets sales, fusillades et représailles
Désormais les re-frés savent, dans ma rue les re-frés s’arment
L’auditeur fait «Oulala, mais quelle histoire de fou-malade»
Sorti tout droit de mon vécu, ce combat-là, c’est toute ma life
Cent quatre-vingts sur l’autoroute pour aller chercher les fusils
Dans la bagnole il faisait chaud, j’brûlais les feux et les fusibles
On était quatre dans la voiture et la pression rendait muet
Avec une seule question en tête: Comment tirer sans les tuer?
Retour au bloc, on cogite, on perd la boule
On est revenu pour faire la guerre, nous qui partions pour faire l’amour
Ok, on s’met d’accord;
dans cinq minutes on s’rejoint tous
Avec de quoi défourailler un ours
Sur le retour au téléphone, j’ai pu apprendre que ces bâtards étaient cinquante
Que pour l’instant, ils attendent
Ah ouais?
Puisque c’est ça, ils vont bien voir ces fils de putes
Les phares éteints parce que la guerre, c’est comment voir sans être vu Trois heures vingt ils étaient là, faisaient le guet à tour de rôle
Ils ignoraient qu’on les voyait se rassembler autour du hall
Trois heures trente cagoulés, munitions dans la sacoche
Fusil à pompe dans la main droite, petit portable dans la main gauche
-Ouais allô mon pote
-Ouais mon gros
-Ouais mon vieux c’est moi
-Ouais
-Eh, qu’est-ce que j’veux dire?
T’as vu, là on est en bas là
-Ouais
-Nous les mecs, on les voit, pépères on a réussi à se cacher normal, ok?
-Ouais
-Donc là, regarde ce qu’on va faire: Vous, vous allez descendre,
et dès qu’on vous voit, on les allumes direct, ok?
-Vas-y ok mon pote
-Voilà, comme ça vous, vous montez direct dans les voitures, bam,
et on s’casse ok?
-Vas-y, vas-y
Nous sommes sortis de la voiture et ça tirait dans tous les sens
Mais ça visait surtout les jambes
Dans nos rangs étaient le cran, les armes lourdes et les voyous
Nos adversaires, ces amateurs, n’avaient prévus que des cailloux
Nous étions là, le sang plus chaud que les latins
Sous les rafales, ces fils de timps courraient plus vite que les lapins
Les condés se rapprochaient, il valait mieux serrer les sseuf'
Dans la bagnole, on était neuf !
J’me rappelle, à cet instant ça puait l’keuf dans les parages
J’aurai tout fait pour être libre, quitte à foncer dans un barrage
Je savais qu’aux yeux des juges, dans tous les cas je serai en tort
Si la police m’avait pété, incarcéré je serai encore
Il était l’heure de la prière quand nous avons rejoint l’Essonne
Fiers de nous et sains et saufs, on s’est checké les uns les autres
A l'époque j'étais si jeune, j’avais de respect pour aucune loi
Mais j’voulais dire que je n’en tire aucune gloire
J’voulais dire que les erreurs me laissent souvent des regrets sales
Que dans la vie on passe trop vite de rigolade à représailles
J’voulais dire que pour ma part, ces embrouilles c’est toute ma life
Que le destin peut nous forcer à faire des trucs de fou-malade
J’voulais dire que tous les jours, la banlieue c’est des maux d’tête
Que si la mode, c’est la violence, j’aimerai tellement être démodé
J’voulais dire que pour finir nos soirées n’sont pas les mêmes
Quand toi tu danses et tu t’amuses, moi je guette
Rejoins la communauté RapGenius France !
(traducción)
El punto de partida son los suburbios, quieres saber cuál es la historia.
Quince de nosotros en un edificio, hacía frío ese sábado por la noche
Me senté con los brazos cruzados, frente a charcos de mollards
Soñando con tacos y cabrones, de esos que abofetean dólares
En mis recuerdos, al fondo del porche había un banco
Éramos quince y entre nosotros uno de mis sos tenía un plan
Esa noche, el cumpleaños de su novia llegó justo a tiempo.
Nosotros todo lo que queríamos era que nos bombearan la polla
A las 23:00 salimos, coches de alta gama, ultimo precio
Era broma, mi amigo Hocine sacó las últimas compuertas
En el camino por una hora, fumando la hierba de Rudy
Éramos fuertes y confiados como un equipo de rugby.
Llegando las cinco y media de la noche, el GPS seguía la dirección
Así terminaron los tres autos en el tecce
Al principio había dos tipos tomando el aire en la ciudad.
Obviamente, estos perros chatarreros no parecían estar invitados.
Cuando su novia se abrió con nosotros, ella no estaba en su condición.
En un edificio del catorce recuerdo hasta su piso
Recuerdo, al principio estaba tranquilo, me tiraba pedos
Y en la habitación de enfrente estos hijos de puta miraban
Convencido de que apestaba, estaba harto, sin relación
Tuve la losa, en la tarde me cabreé como una rata muerta
Recuerdo que con tres amigos salimos cerca de Châtelet
Les dije a los demás "Nos estamos destrozando, si hay alguna confusión, llámennos"
-Sí Niksi?
- Si hola?
- Si, soy yo
-Sí
-Oye, adelante, tienes que ir a Les Ulis a tomar un poco de ke-tru.
-Por qué, ¿qué está pasando?
-Oye, adelante, me saqué la cabeza con un ke-mé, casi se rompe
botellas en el apartamento, he estado pasando el rato en la ventana desde hace un tiempo,
vienen ke-mes serios, cada vez son mas numerosos y francamente traer de vuelta a ke-trus porque siento que va a ir a las bolas
-Adelante, adelante, no te muevas, estamos llegando.
- ¡Oye, haz dos spinnakers, huele a una emboscada seria allí!
Es el sonido de arrepentimientos sucios, tiroteos y represalias.
A partir de ahora los re-fres saben, en mi calle se estan armando los re-fres
El oyente dice "Oulala, pero qué historia tan loca"
Directamente de mi vida, esta pelea es toda mi vida
Ciento ochenta en la carretera para conseguir las armas
En el carro hacía calor, quemaba las luces y los fusibles
Éramos cuatro en el auto y la presión era tonta.
Con una sola pregunta en mente: ¿Cómo disparar sin matarlos?
De vuelta al bloque, pensamos, perdemos la pelota
Volvimos a hacer la guerra, los que nos fuimos a hacer el amor
Ok, estamos de acuerdo;
en cinco minutos todos nos encontramos
Con qué cavar un oso.
En el camino de regreso al teléfono, pude enterarme de que estos bastardos tenían cincuenta
Que por ahora están esperando
¿Ah sí?
Ya que eso es todo, van a ver a estos hijos de puta
Faros apagados porque la guerra es como ver sin ser visto Las tres y veinte estaban allí, turnándose para vigilar
No sabían que los habían visto reuniéndose en el pasillo.
Tres y media en el capó, municiones en la cartera
Escopeta en mano derecha, celular pequeño en mano izquierda
- si hola mi amigo
-Sí, mi gran
- Si mi viejo soy yo
-Sí
- Oye, ¿qué quiero decir?
Ya ves, ahí estamos ahí abajo
-Sí
-Nosotros chicos, los vemos, cómodos logramos escondernos normal, ¿ok?
-Sí
-Entonces ahí, mira lo que vamos a hacer: Tú, vas a bajar,
y tan pronto como te veamos, los encenderemos de inmediato, ¿de acuerdo?
-Adelante ok amigo
- Ahí tienes, te metes directo a los carros, bam,
y rompemos ok?
-Adelante, adelante
Salimos del auto y estaba disparando por todos lados
Pero estaba principalmente dirigido a las piernas.
En nuestras filas había agallas, armas pesadas y matones
Nuestros adversarios, estos aficionados, habían planeado solo guijarros.
Estábamos allí, sangre más caliente que los latinos
Bajo las ráfagas, estos hijos de timps correrían más rápido que conejos.
Los polis se acercaban, era mejor apretar los sseuf'
¡En el coche éramos nueve!
Recuerdo, en ese momento apestaba a policía en las inmediaciones
Habría hecho todo para ser libre, incluso si eso significaba encontrarme con un obstáculo
Sabía que a los ojos de los jueces, de cualquier manera estaría equivocado
Si la policía me hubiera tirado un pedo, encarcelado todavía estaría
Era hora de orar cuando llegamos a Essonne.
Orgullosos de nosotros mismos y sanos y salvos, nos revisamos
En ese entonces yo era tan joven, no tenía respeto por ninguna ley
Pero quería decir que no me llevo nada de gloria
Quise decir que los errores a menudo me dejan con sucios arrepentimientos.
Que en la vida pasamos demasiado rápido de la diversión al desquite
queria decir que por mi parte estas confusiones son toda mi vida
Que el destino nos puede obligar a hacer locuras
Quería decir que todos los días, los suburbios son un dolor de cabeza
Que si la moda es violencia, tanto me gustaría ser anticuado
Quería decir que para terminar nuestras tardes no son lo mismo
Cuando bailas y te diviertes, yo observo
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Calificación de traducción: 5/5 | Votos: 1

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