| Elle m’a appris ce qu'était l’amour
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| Le respect, la politesse et le partage
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| A fait de moi au fil des jours
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| Un militaire solitaire depuis le cartable
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| Et si demain la roue né-tour
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| Je dirai que loin d’elle le manque est palpable
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| Elle me protège aux pieds des tours
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| Est devenue ce que j’appelle mon gilet par balles
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| Accidenté de la vie, je l'écoutais sans rien dire
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| Ses convictions m’ont jamais déçu
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| Elle m’a appris à devenir ce que je suis un bonhomme
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| A mettre au monde mes ambitions sans jamais cé-su
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| Englouti dans ma routine de banlieusard
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| Obsédé par la misère, le procédé toujours engranger
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| Si demain j’meurs j’veux qu’on se rappelle qu’elle m’a aidée
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| Mais que cette conne m’a mis en danger, pourtant
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| Je l’aime un peu beaucoup, surtout à la folie
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| Aux pays des vautours, des contrôles de police
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| Je l’aime un peu beaucoup, surtout à la folie
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| Aux pays des vautours, des contrôles de police
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| A la folie, à la folie, à la folie
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| A la folie, à la folie, à la folie
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| Elle m’a appris ce qu'était l’honneur
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| Je voulais qu’elle se remémore un homme de principe
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| Elle est ma peine et mon bonheur
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| On s’est quitté, nous deux c’est mort, il en est ainsi
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| J’essayais d'être à la hauteur
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| Illusoire, j’imaginais que c'était facile
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| Même si la fin fait mal au coeur
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| C’est une histoire que je peux classer dans mes classiques
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| J’ai passé tout ma vie à l’aimer, été comme hiver
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| Ma demi fierté, pour elle on m’a fait perdre ma liberté
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| Minute de silence, ca crée des liens les origines
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| Et ce malgré le manque d’amour, le manque de finance
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| L’effet d’un braquos difficile à entrevoir
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| Depuis son blase à l’encre noir décore mon bras gauche
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| Je n’ai qu’une seule consigne, pour la défendre foncer tête baissée
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| Rien n’est plus dangereux qu’une bête blessée
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| Ulissien dans l'âme, musicien sans armes
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| Mais je l’aime ma rue des Bergères, rue des Bergères… |