| Je ne suis qu’une série de chiffres à la suite, 68 92 618
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| Souvent l’impression que je n’serre à rien, 54 32 12 21
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| Caché dans la foule comme la pâte dans le moule
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| J’emporte un peu de flouze avec moi, dans le doute
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| Je n’suis pas sûr de voir mon reflet dans la glace
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| Et si un jour, je disparais, on me remplace
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| Usée, laminée, la populace se hisse
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| On est lourd de cernes mais la foule se glisse dans un couloir de métro
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| Les yeux rivés sur l’aiguille à regarder passer le temps
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| Qui se faufile comme une anguille et ne cesse de te mettre dans le vent
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| Tu finiras cul et chemise dans ton flirt avec la crise
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| Tu finiras cul et chemise dans ton flirt avec la crise
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| Abattu crevé le dos courbé par ton horaire
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| Tu n’sais plus quoi faire pour te distraire
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| Grincement du métro le train est à l’approche
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| C’est le mouvement de foule qui te noie comme la houle
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| Tu cours sans y penser le temps t’est compté
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| Chaque minute de gagnée est comme un chèque bien encaissé
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| Tu finiras par lâcher prise dans ton flirt avec la crise
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| Tu finiras par lâcher prise dans ton flirt avec la crise
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| Yeah man, yeah man, yeah man, yeah
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| Les remises, le fric, le stress, les débats, les crédits
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| La crise, j’suis tombé dedans quand j'étais p’tit
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| Drôle de fap, sale époque, entre divorce et chômage
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| Le corbeau, sous son arme, n’a plus qu’une moitié de fromage
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| Navrant, certains vendraient leurs rêves pour d’l’argent
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| Avant, c'était marche ou crève, maintenant, tu crèves en marchant
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| Les mêmes phrases qu’on entend et ça depuis enfant
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| Ici, c'était mieux avant, et ça f’sait combien en francs?
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| L’empire de la crise, l’empire, son emprise, ralentit ma hantise dans ma petite
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| entreprise
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| Et s’il fait trop chaud, je retournerais ma chemise
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| Ils nous ont pris le gâteau, on se partage la cerise
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| Tu finiras par lâcher prise dans ton flirt avec la crise
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| Tu finiras par lâcher prise dans ton flirt avec la crise
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| Yeah man, yeah man, yeah man, yeah
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| Envolé d’un courant d’air, écrasé la gueule par terre
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| On est toujours à bout de souffle, à bout de nerfs
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| Dans sa multinationale blindée mondialisée
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| L’homme actif de nos tendres années, c’est le technocrate de son métier
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| Qui a écrasé ses millions de partenaires
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| Qui a écrasé nos vendeurs de réverbères
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| Qui fait du bringue à sa secrétaire
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| Et qui se retient pendant la prière
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| Qui pratiquera son art de la maîtrise? |
| Comment profiter de la crise?
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| Comment profiter des petites entreprises? |
| Et de son flirt avec la crise
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| Yeah man, yeah man, yeah man, yeah
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| Elle est plus forte que toi la crise
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| Elle est plus forte que toi la crise
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| Elle est plus forte que toi la crise
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| Elle est plus forte que toi la crise |