Información de la canción En esta página puedes encontrar la letra de la canción J'résiste, artista - Deen Burbigo.
Fecha de emisión: 02.02.2014
Restricciones de edad: 18+
Idioma de la canción: Francés
J'résiste |
Envie d’me sentir seul, laisser mon téléphone vibrer\nZapper les autres, laisser le rhum s’vider\nAvant d’allumer l’pers', je sors dans une rue déserte\nConstate que la Lune est pleine\nEt m’faufile dans une brume épaisse\nLe cœur lourd, le pas léger, un pied dans les pièges\nUn dans les solutions, mon évolution est à regretter\nLe soir tard, pars m’saigner dans des bars pétés\nFils, je flirte avec le vice, j’finirai par l’payer\nJ’ai vu mes zins lâcher la fac, vivre des destins aléatoires\nJ’sais plus où j’en suis, j’ferais peut-être bien d’aller m’asseoir\nTirer une taffe ou deux, parfumer l’air au cannabis\nJ’vis où les types font pas la fête et où les shneks font pas la bise\nLe décor est triste, déteint sur les cœurs, frérot\nJ’connais la valeur d’ce qu’on obtient au prix des pleurs\nJuste une soirée de plus rimant avec insignifiance\nOn garde la tête haute mais l’incline devant l’infini grand\nJ’résiste mais le temps s'écoule\nLa nuit, j’trouve plus l’sommeil…\nIci, tout me casse les couilles\nJ’rêve de sommet…\nJ’ai le cœur endolori, un lointain souvenir d’la vue en coloris\nJe vise le luxe et l’ergonomie, j’me fous de l'économie\nJe vise les gros billets que brassent les gros lobbies\nMes frelos prolos ivres, chassent le gros lot\nAvec la ferveur d’une ex-colonie, poto, oui\nLa rage me colle au bide, la faim nous colle au fric\nYo, j’me suis vu en l'équipe parmi ceux qui squattent\nLes rues d’ma zone, sans objectif tel un boitier nu d’Canon\nLe soir, j’fume tel une petite cheminée\nMes crapules squattent sur l’avenue\nComme elle, ils sont illuminés\nY’a des coups vaches que j’ai pas fini d’ruminer\nMais ça remet les idées en place, mieux qu’une sortie du kiné\nOn exorcise le mal la nuit en priant Dieu\nDes gens aux excès bruyants mais aux pensées silencieuses\nSur la case bonheur, j’aimerais poser mon pied\nLe temps c’est de l’argent, pour l’perdre il faudrait qu’on l’ait\nJ’résiste mais le temps s'écoule\nLa nuit, j’trouve plus le sommeil…\nIci, tout me casse les couilles\nJ’rêve de sommet…\nIci, on fume jusqu'à plus envie sauf qu’on a jamais plus envie\nOn rode comme des funambules en ville, on tue l’ennui\nOn part s’coucher, un joint dans la chambre\nÀ l’heure où l’boulanger a du pain sur la planche\nRonfler et tromper, c’est tout c’que l’on sait faire\nEt on a bien du mal à gagner tout c’que l’on sait perdre\nOn est pas stables, frère, on a des tas d’phases ches-lou\nDes potes au hèbs, en HP, comme ça qu'ça s’passe chez nous\nOn reconnait un stup à l’allure d’ses bulles d’air\nFaire des études et rester pur, on ne sait plus l’faire\nSous des linges couteux, cache des blessures d’guerre\nEntre deux parties d’jambes en l’air, on garde les pieds sur terre\nL'âme pervertie, l’esprit rempli d’obscénités\nOn n’parle jamais les couilles vides, trop peur de dire la vérité\nLes fruits de nos labeurs n’ont pas l’temps d’périmer\nOn croque la vie à pleine dents et jouit de ce qu’on a mérité\nJ’résiste, j’résiste, j’résiste, j’résiste\nJ’résiste, j’résiste…\nJ’résiste, j’résiste, j’résiste, j’résiste\nJ’résiste mais le temps s'écoule\nLa nuit, j’trouve plus le sommeil…\nIci, tout me casse les couilles\nJ’rêve de sommet… |