| Laisse tomber, tu parles trop fort, c’est pas pour moi
|
| J’me suis entouré d’mes frères, ceux pour de vrai donc j’irai loin
|
| J’espère moi, la D, ma gueule
|
| Et sur ma mère, ça part en couilles en c’moment, j’oublie la tour,
|
| les frères deviennent des délateurs
|
| Faut prendre des sous et s’barrer, ils font tous les Ferrara, ils ont rien fait
|
| On s’voit plus dans les parages, faut j’change ma vie, t’as pas compris ou quoi
|
| Y a plus d’histoires d’territoire, maintenant, c’est que les miens
|
| C’est qui qu’j’aimais? |
| C’est qui qu’j’haïs? |
| C’est qui qui m’en veut?
|
| On va sur l’tatami
|
| Effectivement y a que les faux qu’ont tout plein d’amis
|
| Quand coule le navire, le pilote décède en premier
|
| J’me jette à l’eau sur mon cahier, j’ai pleuré l’encre noire
|
| Hier j’les engrainais, là, j’ai bien grandi mais j’oublie pas l'époque,
|
| les bigoudis des filles
|
| J’volais chez l'épicier, les vieux cons d’la tour, eux tous, j’les ai vis-ser
|
| J’ai voulu croire en toi mais laisse tomber, tu parles trop fort,
|
| c’est pas pour moi
|
| J’me suis entouré d’mes frères, ceux pour de vrai donc j’irai loin
|
| Qui m’arrêtera? |
| Sur ma route, y a que des barrières (eh)
|
| Ma vie en carrière (oh), j’suis en avance, comme un chef, j’suis tout devant
|
| Des liasses pour faire sourire nos mères (nan), briser les frontières (oh)
|
| J’veux quatre-cinq fers, un CZ rempli d’bastos, demain peut tourner le vent
|
| Et peu importe si ça tourne mal, gros, j’ai plus d’sommeil, j’suis prêt
|
| Dans ma jeunesse, j'étais pas turbo, j’ai grandi, j’ai l’Merce'
|
| J’vais m’en sortir tout seul mais à tout l’monde, j’vais dire: «Merci»
|
| Hier, j'étais à Fleury et j’m’embrouillais pour un lasso
|
| Ils ont du vice comme les filles, j’veux regarder, j’s’rais à che-gau
|
| (shee-shee)
|
| Sur la chaise, j’ai eu tout ça grâce à Dieu (ça va, ça va)
|
| Parle nous en menaces, t’es mort, on fait des promesses, gros (pa-pa)
|
| J’suis pas les autres, j’viens tout seul, ça va marcher
|
| J’viens tout seul, ça va marcher, crois-moi
|
| Faut que j’pars loin d’Paname, dans des îles de bâtard
|
| J’ai récupéré des trucs, toi, tu les détailleras
|
| C’est carré comme jaja, on va tous bien manger (vrai de vrai)
|
| J’ai voulu croire en toi mais laisse tomber, tu parles trop fort,
|
| c’est pas pour moi
|
| J’me suis entouré d’mes frères, ceux pour de vrai donc j’irai loin
|
| Qui m’arrêtera? |
| Sur ma route, y a que des barrières
|
| Ma vie en carrière, j’suis en avance, comme un chef, j’suis tout devant
|
| Des liasses pour faire sourire nos mères, briser les frontières
|
| J’veux quatre-cinq fers, un CZ rempli d’bastos, demain peut tourner le vent |