À vrai dire, j’ai eu du mal à démarrer, ce matin
|
Sans ton message dans lequel tu m’souhaites une bonne journée
|
Ni mon cœur, ni mon téléphone, je n’veux plus faire vibrer
|
J’ai tellement peur d'être seule, tellement peur d’accepter qu’c’est terminé
|
Puis tu sais, j’suis irritée alors parfois, je pleure de trop
|
En vérité mes larmes ne servent qu'à irriguer ma fleur de peau
|
Sur mon lit rempli d’mouchoirs, j’me fais des images de guerre
|
En m’demandant qui aura la garde de notre enfant imaginaire
|
Si tu savais comment j’saigne, en m’disant que plus personne
|
Finira mes pop-corns, avant qu’le film ait commencé
|
J’me dis qu’c’est dingue comment quelqu’un peut tout changer autour de toi
|
Quand j’trébuche sur l’trottoir et qu’y’a plus personne pour s’moquer d’moi
|
En panique, j’ai voulu faire une croix sur toi
|
Mettre un voile sur mon cœur mais l’amour est un établissement laïque
|
Du mal à m’dire que cette histoire est lointaine
|
Si tu savais comme j’te déteste, tu saurais à quel point j’t’aime
|
Et quand j’me lève, j’me rappelle
|
Que mes lèvres toucheront plus les tiennes
|
Les lumières s'éteignent en plein après-midi
|
L’impression d'être une ville sans soleil
|
Helsinki, Helsinki
|
Helsinki, Helsinki
|
Helsinki, Helsinki
|
Helsinki, Helsinki
|
Et quand j’me lève, j’me rappelle
|
Que mes lèvres toucheront plus les tiennes
|
Les lumières s'éteignent en plein après-midi
|
L’impression d'être une ville sans soleil
|
Helsinki, Helsinki
|
Helsinki, Helsinki
|
Helsinki, Helsinki
|
Helsinki, Helsinki
|
Alors bien sûr j’fais bonne figure, faut pas qu’j’m’effondre
|
Quand on m’demande de tes nouvelles et que j’sais pas quoi répondre
|
Aujourd’hui, t’as perdu cette lionne, que t’as si bien apprivoisée
|
J’aimerais devenir une montagne, pour n’pas avoir à t’croiser
|
Bébé, laisse-moi fermer les yeux et avancer dans l’noir
|
Parce que toutes les rues que j’vois m’rappellent un souvenir avec toi
|
J’aurais aimé qu'ça s’passe autrement
|
Que tu m’envoies un roman pour que j’te laisse une quinzième chance
|
T’as même brisé mon cauchemar, dans lequel on emménage
|
Et on s’prend la tête parce que je veux un chat et qu’t’en veux pas
|
J’me demande la réaction qu’j’aurais en t’croisant
|
J’ai peur que l’amour s’en aille et qu’la haine dure trois ans
|
J’aimerais arracher ton cœur, couper tes bras avec une hache
|
Mais s’te-plait, pince-moi une dernière fois avant que j’le fasse
|
Du mal à m’dire que cette histoire est lointaine
|
Si tu savais comme j’te déteste, tu saurais à quel point j’t’aime
|
Et quand j’me lève, j’me rappelle
|
Que mes lèvres toucheront plus les tiennes
|
Les lumières s'éteignent en plein après-midi
|
L’impression d'être une ville sans soleil
|
Helsinki, Helsinki
|
Helsinki, Helsinki
|
Helsinki, Helsinki
|
Helsinki, Helsinki
|
Alors prends-le pour toi, ouais prends-le pour toi
|
T’auras tout le temps de rester sur PlayStation et d'écrire tard le soir
|
Tu m’as causé du tort, tu m’as fait du mal
|
Tu t’en es même pas rendu compte lorsqu’il était trop tard
|
J’imagine que t’es entouré d’groupies et qu’tu t’amuses avec
|
Mais quand ça marchera plus, tu s’ras tout seul à t’poser sur Namek
|
Presque ravie de m’dire qu’cette histoire est lointaine
|
Si tu savais comme j’te déteste…
|
Et quand j’me lève, j’me rappelle
|
Que mes lèvres toucheront plus les tiennes
|
Les lumières s'éteignent en plein après-midi
|
L’impression d'être une ville sans soleil
|
Helsinki, Helsinki
|
Helsinki, Helsinki
|
Helsinki, Helsinki
|
Helsinki, Helsinki
|
Et quand j’me lève, j’me rappelle
|
Que mes lèvres toucheront plus les tiennes
|
Les lumières s'éteignent en plein après-midi
|
L’impression d'être une ville sans soleil
|
Helsinki, Helsinki
|
Helsinki, Helsinki
|
Helsinki, Helsinki
|
Helsinki, Helsinki |