| Prisonnier Alpha, Tango, Oscar, X, Mike, Oscar matricule sept-cinq-zéro-zéro |
| Enchaîné jusqu’au cou, on roule pour mon transfert |
| Soit trois gus dans un bus de fer |
| D’un coup le maton se lève brièvement brise |
| La nuque du chauffeur, la jette par le pare-brise |
| C'était mon pote Chiki jusqu’au moment où je demande |
| De m'ôter les chaînes et les menottes |
| Il aurait jamais dû me braquer c’con |
| Personne n'échappe à mon tête-à-queue: il a mourut |
| Son téléphone: «Allô Chiki, je te félicite ! Passe au building qu’on fête ça, |
| je commande des pizzas» |
| Je réponds: «Puccino est fini, j’emmène le champagne |
| Alors Tino, qu’est-ce que tu dis de ça ?» |
| Au rez-de-chaussée, sapé de rouge |
| Chaussé de Clarks, casquette rouge, Uzi sous la pizza |
| «Dring dring ! C’est pour la commande !» |
| Y a mille mecs, je demande: «Où est Tino Biniki ?» |
| Jetée en l’air, la boîte à pizza fais diversion |
| M’laisse trois secondes pour qu’ils soient tous morts |
| Sauf Donnie Brasco a.k.a Joey Pistone |
| «Depuis le film, je sais qui tu es |
| T’inquiètes pas fiston, je vais pas te buter |
| Il m’avoue, une: que Biniki a lancé un contrat sur ma tête |
| Deuze: que le gars engagé est Tony Mose |
| Troise, troise? Pas de troise ! |
| Parle à mon Glock ma tête est malade |
| La sienne saute sur la moquette |
| D’Ox on ne se moque pas ! |
| Si je dois buter, tuer pour le fric |
| Si je dois tirer, flinguer pour ma clique |
| S’il me faut choisir entre toi et moi |
| Tu sais ce que je peux t’faire: |
| Black Mafia, tu sais quoi pas m’faire |
| Si je dois buter, tuer pour le fric |
| Si je dois tirer, flinguer pour ma clique |
| S’il me faut choisir entre toi et moi |
| Tu sais ce que je peux t’faire: |
| Black Mafia, tu sais quoi pas m’faire |
| Devant chez moi sont postés deux hommes au fort torse |
| Forcément nocifs: portent des Borsalinos |
| J’arrive par derrière, en égorge un, il purge |
| L’autre avant de mourir à son tour donne Tony Mose |
| On dit par-ci par-là qu’il pourrait piéger mon gare-ci |
| L’archi-fils de pute, l’artificier Tony ! |
| Le contrat est sur moi, Pucc' il faut que je m’organise |
| Faire flipper la firme, qu’elle balise quand je verbalise |
| Partons visiter Tony Mose, forte surprise: |
| Ma porte close, ma piaule explose |
| A ma gauche miaule un Merco 5-O-O SL, c’est celle de T-O-ny M-O-se |
| Vroom, je le suis comme une star par une suceuse avec ma Lexus |
| Négus du crime de la dream-team des Hitmen |
| Je suis caché dans le sapin devant chez lui, la nuit tombe |
| 10 rue Prizzi, ici habite Tony Mose |
| Les chiens sont die, j’ai empoisonné leurs Friskies |
| Ils sont froids comme des Mister Freeze |
| Et puisqu’il fait frisquet je caille presque |
| La vitre est brisée. L’alarme neutralisée |
| En guise d’arme: Glock 16 |
| Je me bloque au téléphone |
| Démonte la chose, j’y mets le truc |
| Je mate par la vitre: il pleut, c’est la pleine lune |
| L’imbécile pionce, je remonte le combiné de c’pouilleux |
| Quitte son pav' douillet |
| Saisis mon Bouygues |
| Si je dois buter, tuer pour le fric |
| Si je dois tirer, flinguer pour ma clique |
| S’il me faut choisir entre toi et moi |
| Tu sais ce que je peux t’faire: |
| Black Mafia, tu sais quoi pas m’faire |
| Si je dois buter, tuer pour le fric |
| Si je dois tirer, flinguer pour ma clique |
| S’il me faut choisir entre toi et moi |
| Tu sais ce que je peux t’faire: |
| Black Mafia, tu sais quoi pas m’faire |
| Content, quand je remonte la pente j’tombe |
| On va me régler mon compte comme à Tombstone |
| Mes Clarks étaient liées par les lacets comme une farce |
| Parce que tout à l’heure j’avais du mal à marcher |
| J’entends quelqu’un rire: «Ha ha ha ha ha !» |
| «- Est-ce toi Tony? |
| — Non, non, non, non, non !» |
| Il me dit: «C'est pire» |
| Quand je demande: «T'es qui, t’es qui, t’es qui ?» |
| On me répond: «Laisse ber-tom, c’est moi le boss, Tino Biniki.'' |
| Un Uzi chargé dans la bouche |
| Pendant qu’un barjot frappe mon crâne avec une matraque |
| Un fusil à pompe braqué sur la nuque |
| Tout ça une bande sur les yeux en route vers la planque |
| Dans la salle de torture cette ordure dit: |
| «Pucc, t’es fini voilà le…» |
| (Puccino never dies !) |