| Voici venue l’heure du crime
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| Officiellement dans les premiers appelés
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| C’est ma sœur de couleur, j’ai scellé la porte et fondu la clé
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| Privé de sortie tes yeux sont gonflés
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| L’insomnie me poursuit quand t’as la chance de ronfler
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| Remercie plutôt tes parents de s’inquiéter quand t’es pas rentré(e)
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| C’est le crépuscule la crapule en toi sort d’entre parenthèses
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| L’ambiance est maléfique, tu te découvres un autre visage
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| Tu changes d’accoutrement qui sait ce qui s’envisage
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| Reste sourd à ses coups de fil
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| Où tes pieds décollent, suspendu au cou par un bout de ficelle
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| Découpez les fils, y’a plus de crédit, j’ai détruit l’antenne
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| Jetez la batterie, il sonne quand même
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| La nuit t’appelle
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| La nuit elle t’appelle pas par hey yo
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| Quel angoissant silence radio
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| T’es pas chez toi, non
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| T’es bien dans son royaume
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| Ce tourbillon dans tes boyaux
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| Je sais j’en suis resté éveillé des millions
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| Qui ne croyait pas aux fantômes
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| Lumière éteinte la pénombre
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| Te fais crier, oh non !!!
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| Ce n'était que des ombres
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| Tu dois avoir tes raisons
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| La nuit les hommes ne sont pas pareils
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| T’es ivre à blâmer et la nuit t’appelle
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| Elle t’attend au bout de la route armée de sa pioche, sa pelle
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| Les flashs me reviennent, coupent mon sommeil au scalpel
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| Je lui disais prends ce top model et réserve à l’hôtel
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| Préserve toi des cocktails où ton volant se bloque
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| Sous les forces invisibles au troisième virage
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| Arrive l’imprévisible, évite ces heures où le froid rôde
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| Cache tes émeraudes, secoue tes éperons, galope vers le hall
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| Tu recomposes ton digicode, pourtant derrière toi y’a personne
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| Tes battements de cœur s’accélèrent comme si ta dernière heure sonne
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| Elle confond pas parler fort et être forte
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| Les yeux ouverts tu rêves de bruit lorsqu’elle chuchote
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| Les fenêtres claquent et les rideaux flottent
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| Le soleil fuit, les démons complotent
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| Lorsqu’elle m’appelle tant pis pour ma belle
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| Sur elle se replie la couette
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| Une feuille m’attend, roulons vers Black Poéto
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| La nuit elle t’appelle pas par hey yo
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| Quel angoissant silence radio
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| T’es pas chez toi, non
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| T’es bien dans son royaume
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| Ce tourbillon dans tes boyaux
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| Je sais j’en suis resté éveillé des millions
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| Qui ne croyait pas aux fantômes
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| Lumière éteinte la pénombre
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| Te fais crier, oh non !!!
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| Ce n'était que des ombres
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| Tu dois avoir tes raisons
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| La nuit les hommes ne sont pas pareils
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| Le matin revenu, beaucoup ont perdu la boussole
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| Aux jeux d’argent clandestins du deuxième sous-sol
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| C’est la nuit et son taux de viols
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| Du métal dans le coffre des bagnoles
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| Les babioles scintillent, les filles frivoles !
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| «n"ième passage à la douane espagnole
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| C’est l’heure de pointe donc les rames se vident
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| Je voulais pas rater le dernier d’une heure moins dix
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| À pieds, pas fini de traverser la ville
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| Quartier sensible, les jeunes se font la guerre civile
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| La nuit porte conseil à la fin c’est elle qui décide
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| Elle t’appelle en traître dès que le jour se retire
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| Tu te demandais est-ce la dernière à l’aube c’est reparti pour un tour
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| Rien à faire à part attendre que le jour se lève
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| Avoir encore sommeil au réveil, et chercher l’oseille
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| La nuit elle t’appelle pas par hey yo
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| Quel angoissant silence radio
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| T’es pas chez toi, non
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| T’es bien dans son royaume
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| Ce tourbillon dans tes boyaux
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| Je sais j’en suis resté éveillé des millions
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| Qui ne croyait pas aux fantômes
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| Lumière éteinte la pénombre
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| Te fais crier, oh non !!!
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| Ce n'était que des ombres
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| Tu dois avoir tes raisons
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| La nuit les hommes ne sont pas pareils |