| Je débarque, casse la baraque, mes potes le remarquent |
| J’suis baraque, nos sapes claquent, photos clic-clac |
| J’suis dans la soirée, les gos sont parées |
| J’suis taré de leurs jupes de Lilliput, ça les fait marrer |
| Au fond de la salle, je tombe, une bombe me mate, je l'épate |
| Mes yeux de black se plaquent sur elle comme sur un Kodak |
| Ok d’ac', d’attaque, gare au maniaque |
| Qui taquine ta coquine qui me kiffe quand je kick au mic' |
| Premier couac, son mec le mac débarque, une face de Big Mac |
| Et dans son micmac me traite de macaque |
| Moi c’est Oxmo, élément malaimanthipatique |
| Typique du type qui pique pour un peu de fric |
| J’me fâche donc ne lâche aucune insulte |
| J’suis quand même pas inculte et tant pis pour ce qui en résulte |
| Tios, mon soce sort son Mac-10, le braque |
| Le mac craque, flippe sec et me sort à moi du tac au tac |
| «Me touche pas, je viens de la cité Pétaouchnok» |
| Moi du 19, compose le 15, j’viens d’un roman d’Hitchcock |
| Ah, mes sacrés samedi soir |
| Moi et mes potes c’est sacré samedi, chaque soir |
| Tu savais pas que moi et ta go, c’est sacré samedi soir |
| Les fêtes à Ox, c’est chaque sacré samedi soir |
| Ah, mes sacrés samedi soir |
| Moi et mes potes c’est sacré samedi, chaque soir |
| Tu savais pas que moi et ta go, c’est sacré samedi soir |
| Les fêtes à Ox, c’est chaque sacré samedi soir |
| Deuxième couac, c'était la boîte du mac |
| Les hommes du mac se moquent du Mac-10 de Tios, mon soce |
| Mes potes et moi on est quand même beaucoup mais pas trop |
| Plus de métro, à trois va falloir être synchro |
| On se sépare et se perd, je tombe sur une bande de loubards |
| Espérant s’accaparer de mes parties et j’suis parti |
| L’apathie de ces mal bâtis qui me veulent aplati |
| Je commence à filer comme une Maserati |
| Mazette, j’veux pas passer demain matin dans la gazette |
| Comme une victime cassée comme une noisette à la massette |
| Je préfère être un lâche vivant, moins grave qu’un brave mourant |
| Sans honte j’ai fait mon choix en courant |
| Ah, mes sacrés samedi soir |
| Moi et mes potes c’est sacré samedi, chaque soir |
| Tu savais pas que moi et ta go, c’est sacré samedi soir |
| Les fêtes à Ox, c’est chaque sacré samedi soir |
| Ah, mes sacrés samedi soir |
| Moi et mes potes c’est sacré samedi, chaque soir |
| Tu savais pas que moi et ta go, c’est sacré samedi soir |
| Les fêtes à Ox, c’est chaque sacré samedi soir |
| 80 jours plus tard, j’ai semé les loubards au Carpates |
| On est samedi 3H du mat', j’suis crevé à 4 pattes |
| Quand j’entends émanant d’un taudis |
| Un son façon simple et funky kiffant qui fait tant kiffer les ladys |
| A la porte mon cousin, j’lui tire sa tignasse grasse |
| Le botte avec ses potes et le finis |
| Arrivé dans la partie, je livre un whisky |
| J’suis pas ivre dans la salle, y’a que des ladys |
| Au fond de la salle, une belle me fixe |
| Ses fesses excellent en bon dique-sa, fissa je me hisse |
| Je me la joue cain-ri, j’glisse |
| «Please Baby, Bibabeloua, I Love You» |
| Alléluia mon front se mouilla |
| Donc on se glisse en vitesse, je la colle elle me caresse |
| Car j’suis le boss de la Zouk Dance |
| Mince je sens un joujou dur, pas le mien sans rire |
| Je tombe par terre quand sa robe je tire |
| Elles sont belles, sexy mais c’est des travestis |
| J’ai mon portable je suis discret, «allô taxi ?» |
| Ils ont saisi que j’ai saisi, ont choisi d’me saisir pour le plaisir |
| Alors commence le fouillis dans le rififi |
| Les fonds d’teint se mélangent au whisky |
| Déclenche un incendie chimico-toxique de mèches pony |
| Fumée marron façon mousse au chocolat |
| Je m'échappe car tous veulent que je saigne |
| Y’avait mon cousin, ses potes des DOM-TOM |
| Pompiers, loubards, le travesti, le mac et ses hommes |
| Ceux qui me jalousent pour mes foulées |
| Marie-José Pérec, Linford Christie et Ben Johnson |
| Commence alors une course digne de la ruée vers l’or |
| Sauf que là l’or c'était moi, que vais-je faire encore? |
| Sur la vie de mon verre de whisky j’ai pas d’idée |
| Quand j’entends «à vos marques, prêt, feu, partez» |