| ‘'Ma vision de Paria'' |
| ‘'La Rumeur'' |
| ‘'Le B.A.V.A.R'' |
| La trilogie prend fin et pourtant c’est que le début |
| Peu de temps, tant à dire sur ce qui pollue et déteint |
| Promus à n'être que des plaies béantes |
| Sur lesquelles s’ajoutent du poison qui l’alimente |
| Fort, faut l'être, même si notre vie est un désert |
| Ou une forêt de béton avec des pièges de fer |
| La rage au ventre, on l’ouvre trop, peut-être, au goût des ignorants |
| L’abcès qui gène on veut le crever maintenant |
| Voilà le topo, marre du fait qu’il n y ait rien |
| On court pour rien, la course est truquée |
| Et l’gagnant est déjà désigné |
| Un regain de colère coule dans nos quartiers |
| La zone est sinistrée, putain, tout part en fumée |
| Hein hein tu le prends comme tu veux |
| Mais ça fait plus un, ni deux, mais trois volets |
| Sortis des griffes de quatre nerveux |
| C’est pas du rap de morveux, ni du rap de pédés |
| Et en tout cas on l’a fait, on a gravé ça sur CDs |
| Vinyles, avec une autre conception de l’an 2000 |
| Même si on sait qu’on avance en terrain hostile |
| On le fait pour nous, on le fait pour ceux qui nous écoutent |
| Et si c’est pas dans tes radios, qu’est-ce tu veux que ça nous foute? |
| On progresse, avec la parole comme pièce maîtresse |
| Avec des propos qui traversent même tes boules Kiess |
| Yes ! ça swingue, ça fait la fête |
| On applaudit les vedettes qui se trémoussent sous les paillettes |
| Imagine qu’on t’laisse tout écouter, tout voir, tout goûter |
| Tout sentir, tout toucher, imagine qu’on t’laisse dérouté |
| Encore un coup monté signé Le Paria, Le Bavar |
| Mourad, Philippe, deux putains d’banlieusards |