| Moi si j’avais commis tous les crimes possibles
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| Je garderais toujours la même confiance
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| Car je sais bien que cette multitude d’offenses
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| N’est qu’une goutte d’eau dans un brasier ardent
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| Oui, j’ai besoin d’un cœur, tout brûlant de tendresse
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| Qui reste mon appui, et sans aucun retour
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| Qui aime tout en moi, et même ma faiblesse
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| Et ne me quitte pas, ni la nuit ni le jour
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| Et ne me quitte pas, ni la nuit ni le jour
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| Non, je n’ai pu trouver, nulle autre créature
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| Qui m’aimât à ce point, et sans jamais mourir
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| Car il me faut un Dieu qui prenne ma nature
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| Qui devienne mon frère, et qui puisse souffrir
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| Je ne sais que trop bien que toutes nos justices
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| N’ont devant ton regard, pas la moindre valeur
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| Et pour donner du prix à tous mes sacrifices
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| Oui, je veux les jeter jusqu’en ton divin cœur
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| Oui, je veux les jeter jusqu’en ton divin cœur
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| Non, tu n’as pas trouvé créature sans tâche
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| Au milieu des éclairs, tu nous donnas ta loi
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| Et dans ton cœur sacré, Ô Jésus je me cache
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| Non, je ne tremble pas, car ma vertu c’est Toi
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| Non, je ne tremble pas, car ma vertu c’est Toi
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| Et ne me quitte pas, ni la nuit ni le jour
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| Et ne me quitte pas, ni la nuit ni le jour |