| Le destin me poursuit et s’attache mes pas
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| Pour que tout me sourie malgr moi.
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| J’ai beau faire, tout va bien jusqu’au moindre dtail
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| a n’a jamais de fin ni de faille.
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| Le printemps m’blouit et la vie m’merveille
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| Une toile me suit dans le ciel
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| Mais le soir c’est l’angoisse, nouveau, qui m’assaille
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| Et jamais ne s’efface o que j’aille.
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| En trouvant le bonheur j’ai perdu le sommeil
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| Car la nuit j’ai trop peur du rveil.
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| Si jamais c’est un rve, il est trop tt encore
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| Et j’ai peur qu’il s’achve l’aurore.
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| Moi, qui dormais si bien sans penser que demain
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| Pouvait tout me reprendre au matin
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| En trouvant le bonheur j’ai perdu le sommeil
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| Le bonheur et l’enfer, c’est pareil.
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| Mais personne ce jour n’a perc mon secret
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| Je suis seul savoir, il est vrai
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| Toutes ces nuits sans dormir compter les moutons
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| J’ai fini par crire des chansons.
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| Elles ont franchi les rues, les montagnes, les ports
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| Les dserts et les glaces du grand nord
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| Mais le soir, c’est l’angoisse nouveau qui revient
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| Me chanter jusqu’au petit matin.
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| En trouvant le bonheur j’ai perdu le sommeil
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| Car la nuit j’ai trop peur du rveil.
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| Si jamais c’est un rve, il est trop tt encore
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| Et j’ai peur qu’il s’achve l’aurore.
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| Vous qui dormez si bien, mditez ce refrain
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| Bnissez vos soucis, vos chagrins.
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| En trouvant le bonheur j’ai perdu le sommeil
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| Le bonheur et l’enfer, c’est pareil.
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| force de chanter, de scher mes sanglots
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| J’ai fini par casser mon micro.
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| Mes chansons, un beau jour, ont sombr dans l’oubli
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| Mon amour, pour toujours, est parti.
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| J’ai perdu mon bonheur force de gmir
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| On m’a mis en demeure de partir.
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| A prsent, je suis triste et j’ai perdu l’espoir
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| Mais la nuit, je m’endors comme un loir.
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| A prsent, je suis triste et j’ai perdu l’espoir
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| Mais la nuit, je m’endors comme un loir. |