| Pour amis, j’ai des mots qui s’enroulent ma vie
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| Et s’envolent aussitt comme un oiseau du nid
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| Pour amis, j’ai des mots qui me chantent la nuit
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| Et l’amour, et la mort, et la vie
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| Des mots tendres et des mots qui vous diront un jour
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| Et la vie, et la mort, et l’amour
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| Pour amis, j’ai des mots que je mets sur des mi
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| Et qui font, dans mon dos, d’tranges mlodies
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| Pour amis, j’ai des mots qu’on chante et qu’on oublie
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| Mais qu’on aime quelquefois aussi
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| Des mots tendres et des mots indcents comme la vie
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| Indcis comme le vent mais aussi
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| Pour amis, j’ai des mots qui s’enroulent mon cњur
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| Et s’envolent aussitt en oiseaux du bonheur
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| Pour amis, j’ai des mots qui font chanter les heures
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| Et qui font oublier quand on pleure
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| Les mots tristes et sans vie aussi longs que les jours
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| Aussi gris qu’un amant sans amour
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| Pour amis, j’ai des mots que je mets sur des mi
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| Sur des si, dfaut, sur des do par dfi
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| Pour amis, j’ai des mots que l’on n’a jamais dits
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| Mais je dcouvrirai aussi des mots tendres et des mots
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| Qui dormaient jusqu’alors et viendront la vie mais encore
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| Pour amis, j’ai des mots qui s’enroulent mon corps
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| Et m’emportent aussitt qomme un bateau sans port
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| Pour amis, j’ai des mots que je vole l’aurore
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| Pour qu’ils te soient plus doux encore
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| Des mots tendres et des mots qui font trembler mes mains
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| Quand ils disent «Tu reviens» et qu’alors
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| Pour amis, j’ai des mots qui s’enroulent nos corps
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| Et nous portent aussitt vers un nouveau dcor
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| Pour amis, j’ai des mots qui roulent en vagues d’or
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| Et encore et encore, et encore et encore |