| À jeun tu n' vaux rien
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| Oui mais saoul, tu peux tout
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| Je fais la gueule, je bois
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| Et j’ai la gueule de bois!
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| Depuis que mon psy m’a quittée
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| En me piquant mon fiancé
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| La question reste sans réponse
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| C’est de la légitime défonce
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| Ah, le lâche, le laid, l’ignoble individu!
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| Comme il a paniqué, forcément, moi non plus
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| Me revoilà célibataire
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| Alors, pour oublier, j’ai le verre solitaire
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| Maintenant, grâce au célibat
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| J’ai retrouvé la religion
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| Je ne crois plus en sainte Rita
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| Mais toujours en Saint-Émilion
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| Quand on se prend les pieds dans les liens du mariage
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| On va pas chipoter pour un vingt-cinq ans d'âge
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| Et cent cinquante euros plus tard
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| Il y a deux comptoirs, c’est vraiment très bizarre
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| Du coup, j’ai même plus besoin
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| D’un homme pour être larguée
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| Quand on met de l’eau dans son vin
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| C’est dangereux, ça fait rouiller
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| Mais bon, comme je ronronne à la première occase
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| Tant va la cruche à l’homme qu'à la fin elle se case
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| Soudain la vérité s’allume
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| Je bois pour oublier, oublier que je fume
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| Moi, j’ai l’alcool intellectuel
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| La femme est-elle soluble dans l’eau de vaisselle?
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| Houlà là! |
| Houlà là! |
| Ça va pas très fort
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| Alors, je rêve à l'âge d’or, et là, je dors
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| Non, on reprend sur «de bois»! |