| Le coquelicot de ta bouche
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| Effleure le grain de ma peau
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| Dès que son pétale le touche
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| Comme des mots
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| Comme des mots éclos de ta bouche
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| Colorant le grain de ma peau
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| Ce sont tes baisers qui font mouche
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| Rouge la peau
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| Un soleil impudique de lumière éclabousse
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| La soie de cette robe que du doigt je retrousse
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| Mes mains qui papillonnent sur ton ventre composent
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| Cette même harmonie que ton souffle transpose
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| L’envie de croquer dans la chair de ce fruit là me tente
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| Mes tes yeux malicieux me regardent et m’invitent à l’attente, pourtant
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| Le coquelicot de ta bouche
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| Effleure le grain de ma peau
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| Dès que son pétale le touche
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| Comme des mots
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| Comme des mots éclos de ta bouche
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| Colorant le grain de ma peau
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| Ce sont tes baisers qui font mouche
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| Rouge la peau
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| Mais tu oscille entre pudibonde et gourgandine
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| Retirant cette étoffe qui voilait ma rétine
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| Je balbutie un peu avant de fermer les yeux
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| Invité au voyage bien au-delà de six cieux
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| Puis tu poses ton doigt sur mes lèvres et m’incites à me taire
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| Et je sens tes cheveux sur mon ventre et je me laisse faire
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| Le coquelicot de ta bouche
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| Effleure le grain de ma peau
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| Dès que son pétale le touche
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| Comme des mots
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| Comme des mots éclos de ta bouche
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| Colorant le grain de ma peau
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| Ce sont tes baisers qui font mouche
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| Rouge la peau
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| S’il n’y a plus de mots sur le bout de nos langues
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| Que le verbe nous manque, l’amour en est plus beau
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| Le coquelicot de ta bouche
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| Effleure le grain de ma peau
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| Dès que son pétale le touche
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| Comme des mots
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| Comme des mots éclos de ta bouche
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| Colorant le grain de ma peau
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| Ce sont tes baisers qui font mouche
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| Rouge la peau |