| «C'est moi, je t’appelle pour te dire que je ne rentrerai pas ce soir,
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| je crois que je ne rentrerai plus jamais …
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| Je suis désolé d’avoir à te dire ça sur un répondeur, mais c’est p’t-être mieux
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| comme ça…»
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| Le vent que la vie m’a mis a dissipé un nuage de bonheur
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| Je crois plus aux belles paroles de celle qu’a failli l’usage de mon cœur
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| Sur ma galère pour larguer les amarres, je signe
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| Les souvenirs imprègnent les murs, j’ai le cour coincé dans un appart' vide
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| Il faut que je quitte cette adresse, il faut que je disparaisse
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| Pour me réveiller de ce cauchemar, j’ai besoin d’une claque et pas de vos
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| p’tites caresses
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| 16/07/13, une date? |
| Nan, un numéro d'écrou
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| Menotté au passé, dans ma tête j’crois qu’j’ai pris pour perpét'
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| J'écris ce texte, d'évidence et tristesse
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| J’ai peur que mon fils dans 10 ans me regarde en te disant: «Papa c’est qui
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| c’mec ?»
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| J’crois qu’j’me réveille trop tard, j’veux éviter les larmes, c’est mieux
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| J’aimerais sauver les meubles mais c’est déjà l’heure de faire l'état des lieux
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| J’ai pas été présent, ça justifie le fait que j’ai mal
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| Comme certains pères gardent leurs distances, j’ai peur de reproduire le même
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| schéma
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| Malgré les déceptions, pas de gros mot dans mes propos
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| C’est dur de tourner la page quand tu fais le topo sur des photos !
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| Laisse, laisse-moi faire le point et pleurer sur mon sort
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| La déception m’a arraché quelque bout de cœur en chemin
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| Le regard dans le vide, l’impression d'être trahi me traverse durement le corps
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| Mais il vaut mieux une fin douloureuse qu’une douleur sans fin !
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| J'étais à l’Ouest et maintenant t’es à l’Est là où j’ai pas ma place
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| De cette histoire j’en ferais le deuil j’me voilerais pas la face
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| J’ai effacé mes rêves, ce que j’ai gagné c’est qu’les restes
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| Ça en fera rire certains car c’est pas mon fort de parler de mes faiblesses
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| On s’est pas fait de cadeaux, les blessures mènent à la parano'
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| Tu n’cesses d’imaginer que celle que t’aimes se trouve dans les bras d’un autre
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| Faut croire qu’au fil du temps parfois le cœur s’brise
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| Et on finit comme des gosses qui s’bâtent pour la garde de leur fils
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| L’amour se transforme en haine c’est contre moi que la situation risque de
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| s’retourner
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| En fait les femmes c’est comme une claque: une de perdue, dix de retrouvées
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| J'étais dans le doute, maintenant, je sais pourquoi (ouais ouais)
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| T’es mon reflet, les kilomètres n’interrompent l’amour que j’ai pour toi
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| Pour oublier j’ai besoin d’alcool, pas d’une coulée d’eau douce
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| Les aiguilles de l’horloge se sont plantées dans une poupée vaudou
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| Tu te crois insensible mais d’faire le fier ça peut te coûter beaucoup
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| Parce que des déceptions, des trahisons ça peut couper nos couilles
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| C’est pour mon gosse, qu’j’me lèverai le matin, chaque jour
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| Pendant que des catins savourent chaque mot de nos chagrins d’amours
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| Si j’ai des sentiments, je les esquiverai en me tournant
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| Tu sais, aimer, c’est prendre des risques et moi je compte plus retourner dans
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| ce tournant
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| Laisse, laisse-moi faire le point et pleurer sur mon sort
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| La déception m’a arraché quelque bout de cœur en chemin
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| Le regard dans le vide, l’impression d'être trahi me traverse durement le corps
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| Mais il vaut mieux une fin douloureuse qu’une douleur sans fin !
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| «C'est moi, je t’appelle pour te dire que je ne rentrerai pas ce soir,
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| je crois que je ne rentrerai plus jamais …
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| Je suis désolé d’avoir à te dire ça sur un répondeur, mais c’est p’t-être mieux
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| comme ça …» |