| Ce soir, je t'écris d’une plume un peu penchée
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| Des mots mal écrits mais pourtant bien pensés
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| J’ai moins d’appétit que de sincérité
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| L’amour a un prix que je n’peux plus payer
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| Même pas en nature et même pas en espèces
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| Car dans la nature, l’homme n’est qu’une espèce
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| Qui après trois sutures reste au bout de la laisse
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| Ton âme est bleue, mon visage est pâle
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| Je n’te ferai jamais aucun mal
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| Pas autant que tu m’en as fait
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| Comme je t’aimais, je t’aimais
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| Le fond de l’eau est sale
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| On vit des moments tellement banals
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| Ton âme est bleue, mon visage est pâle
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| Comme la rosée sur ses pétales
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| Ni comptant, ni Paypal
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| Ce soir, je t'écris d’une plume maladroite
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| Des mots mal écrits qui penchent de gauche à droite
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| J’aime quand tu dis: «Chéri «lorsque l’on s’emboîte
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| Quand nos mains soudain deviennent moites
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| Sur la plage déserte
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| Tu faisais semblant, certes
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| Ton âme est bleue, mon visage est pâle
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| Je n’te ferai jamais aucun mal
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| Pas autant que tu m’en as fait
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| Mais comme je t’aimais, je t’aimais
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| Je t’aimais la nuit, le jour, partout
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| Oui, je t’aimais
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| Je t’aimais à genoux, debout, partout, beaucoup, beaucoup
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| Ton âme est bleue, mon visage est pâle
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| Je n’te ferai jamais aucun mal
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| Pas autant que tu m’en as fait
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| Comme je t’aimais, je t’aimais
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| Le fond de l’eau est sale
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| On vit des moments tellement banals
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| Ton âme est bleue, mon visage est pâle
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| Ton âme est bleue, mon visage est pâle
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| Mon visage est pâle |