| Intégration, le mot en dit long
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| On serait plutôt proche des intégrés en ration
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| Limitées, délimitées
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| Comme le sont depuis longtemps nos libertés
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| Tout juste bonnes à essuyer
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| Revers sur revers, passing-shot, décroisé
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| Si t’es pas d’accord tu peux toujours gueuler
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| L’arbitre à ses règles, gare au coup de sifflet
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| Au moindre faux pas, sonne le glas
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| Pas de compassion pour les déracinés
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| Trop peu de voix pour s'élever
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| Contre cet oubli dit collectif
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| Qui part de Conakry jusqu'à Sétif
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| Rappelle-toi France
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| Le droit de ton sol est couvert de notre sang
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| Le rouge de ton drapeau est couvert de notre sang
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| Ton passé, ta mémoire sont couverts de notre sang
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| Alors accepte nous à 100%
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| À 100%, à 100%, à 100%, à 100%
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| La vérité, je vous le dis
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| C’est que la mémoire marche au ralenti
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| Peine perdue de vouloir l’accélérer
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| De voir resurgir les démons du passé
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| Je hisse ma plume tel un étendard
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| Ecrire c’est ressusciter la mémoire
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| De ces hommes, de ces femmes
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| Serviteurs de ta nation
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| Et dont tu dénigres sans cesse les enfants
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| Rappelle-toi France
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| Le droit de ton sol est couvert de notre sang
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| Le rouge de ton drapeau est couvert de notre sang
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| Ton passé, ta mémoire sont couverts de notre sang
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| Alors accepte nous à 100%
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| A 100%, à 100%, à 100%, à 100%
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| S’il est dit que l’on peut tout pardonner
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| Ce n’est pas par des actes symboliquement désuets
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| Bourrés de sarcasmes et de pseudo-regrets
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| Que la rédemption, elle sera accordée
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| Sans faire de fixation sur le passé
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| Même si le problème reste d’actualité
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| Trop de gens vivent encarapacés
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| Sous une montagne d’insensibilité
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| On efface le sang mais pas la pensée
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| Il faut panser les plaies, pour ne plus saigner
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| On efface le sang mais pas la pensée
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| Il faut penser les plaies, pour ne plus saigner
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| Alors accepte nous à 100%
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| A 100%, à 100%, à 100%, à 100% |